« Une Ukraine forte et capable est une priorité essentielle pour la Suède, et nous continuerons à veiller à ce que l’Ukraine puisse riposter à l’agression de la Russie », écrit Ulf Kristersson sur X. Le Premier ministre suédois rencontrera, ce mercredi 22 octobre, Volodymyr Zelensky pour signer un accord « d’exportation » d’armes, selon un communiqué du gouvernement suédois.
Les deux hommes se verront dans la ville de Linköping, siège du groupe de défense Saab qui produit l’avion de chasse Gripen, des systèmes d’armes et des sous-marins.
Depuis le début de la guerre en Ukraine, la question de la livraison d’armes pour la défense face à l’invasion russe est essentiel pour Kiev. Les États-Unis, le Royaume-Uni, l’Allemagne, la France, la Pologne, les Pays-Bas, la Suède, la Finlande, le Canada, la Norvège, le Danemark, l’Espagne, l’Italie, la République tchèque, la Slovaquie la Belgique, les Pays baltes, la Grèce, le Portugal, et l’Australie ont livré des armes pour la défense de l’Ukraine.
Un accord suspendu l’année dernière
« À l’issue de leur rencontre, MM. Kristersson et Zelensky tiendront une conférence de presse conjointe pour faire une annonce dans le domaine des exportations de défense », a déclaré le gouvernement.
La volonté de la Suède d’aider l’Ukraine à se défendre face à la Russie n’est pas récente. C’est une « priorité essentielle » pour le pays. L’an dernier, elle avait suspendu son projet d’envoyer ses avions de combat Gripen en Ukraine, en réponse à une demande des pays partenaires qui souhaitaient donner la priorité aux F-16 américains.
Un accord de paix toujours possible ?
Alors que Vladimir Poutine et Donald Trump devaient se rencontrer dans les jours à venir en Hongrie, ce sommet est finalement annulé. Une attaque russe a fait deux morts et deux blessés à Kiev dans la nuit du 21 au 22 octobre, selon le chef de l’administration militaire locale. Donald Trump a réagi et ne « veut pas d’une rencontre pour rien » a-t-il assuré devant la presse à la Maison-Blanche. « Je ne veux pas de perte de temps, donc on verra ce qu’il va se passer », a ajouté le président américain.
L’annulation de cette rencontre, associée à la venue de Volodymyr Zelensky en Suède, repousse encore l’espoir d’un cessez-le-feu dans cette guerre. Celui-ci est pourtant l’un des principaux objectifs de Donald Trump, après avoir permis la signature d’un plan de paix entre Israël et le Hamas il y a quelques jours. Il avait aussi promis qu’il mettrait fin au conflit entre la Russie et l’Ukraine en 24 heures, pendant sa campagne présidentielle de 2024.
Vendredi 17 octobre, Donald Trump et Volodymyr Zelensky s’étaient pourtant rencontrés à la Maison-Blanche. Une réunion lors de laquelle le président américain avait proposé à son homologue d’accepter des concessions territoriales à la Russie. Il avait aussi refusé de livrer des missiles Tomahawk à l’Ukraine. Donald Trump visait alors la signature rapide d’un accord de paix.
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