
Alors qu’elle s’est associée à Arthus Bertrand pour créer une série de médailles sur le thème des quatre éléments, Lou Doillon s’est confiée à Madame Figaro sur les bijoux qui l’ont le plus marquée.
De fan de bijoux a créatrice, il n’y a qu’un pas. Pour cette nouvelle collaboration avec Arthus Bertrand, Lou Doillon a créé une série de quatre médailles, inspirée des quatre éléments : l’air, le feu, l’eau et la terre. Une collection dont elle est particulièrement fière et où apparaît sa main sculpturale, au sens propre comme au sens figuré. «Cette collaboration avec Arthus Bertrand est née quand ils m’ont contactée pour me demander si ça m’amusait de travailler sur une médaille, a-t-elle raconté au micro de Madame Figaro. Bien évidemment, j’ai dit oui.»
L’occasion de se remémorer certains des bijoux qui l’ont profondément marquée, associés à des moments qu’elle n’oubliera jamais. Parmi eux, un bijou hérité de sa mère, Jane Birkin, disparue en juillet 2023 à 75 ans, qu’elle considère aujourd’hui comme l’un de ses plus précieux. «C’est un tout petit cœur en or que ma mère a fendu en le mordant le jour de ma naissance, dans les douleurs de l’accouchement, a-t-elle détaillé. C’est un petit cœur que je n’ose pas toucher, qui est une toute petite chose, le cœur brisé de mon arrivée.» Tout un symbole, qu’elle associe aujourd’hui à la mémoire de sa mère.
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Des bijoux «plus anciens que moi»
Par cette collaboration, Lou Doillon a aussi voulu appliquer son esprit rock et rebelles aux pièces universelles et symboliques que sont les médailles d’Arthus Bertrand. Tout en maintenant l’importance de la transmission de génération en génération. Elle a d’ailleurs offert une des médailles qu’elle a créées à son fils Lazlo, aujourd’hui âgé de 3 ans. «C’est magique les bijoux, ça se perd, ça se transmet et ça revient», ajoute-t-elle.
Elle-même a hérité de bijoux de ses deux parents, Jane Birkin et le cinéaste Jacques Doillon. «Mon bijou le plus ancien est une montre offerte par ma mère pour mes 18 ans. Mais j’ai aussi des bijoux de mes parents, qui sont plus anciens que moi», finit-elle.