DÉCRYPTAGE – Le parti de Marine Le Pen entend réduire les dépenses publiques de 57 milliards d’euros et les recettes de l’État de 31 milliards d’euros pour financer 45 milliards de baisses d’impôts.
Voilà un exercice que Marine Le Pen prend très à cœur. Devant un parterre de journalistes, et quelques députés du Rassemblement national (RN), la chef de file nationaliste à l’Assemblée nationale a présenté ce jeudi, accompagnée de son bras droit le député de la Somme Jean-Philippe Tanguy, le « contre-budget » qu’elle a concocté en réponse à celui du gouvernement. « Nous avons essayé de le rendre le plus précis possible. Nous n’avons pas les services de Bercy et de ces 130 000 agents à notre disposition. En tout cas, pas encore », fait valoir la députée du Pas-de-Calais, répondant à l’avance à de possibles critiques en imprécision que pourraient formuler ses adversaires.
L’exercice se voulait aussi un préambule à la pensée économique nationaliste et populiste du RN. « Je me permets de vous rappeler qu’un budget, c’est la traduction financière de choix politiques. Ce n’est pas un tableau Excel avec des plus et des moins, ce n’est pas une succession de mesures. C’est in fine, bien…
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