Alors que le film « Sacré-Coeur » devait être projeté à Marseille mercredi soir, le maire de la ville en a décidé autrement une heure avant. En cause, les lois en vigueur, qui interdisent à un équipement public d’accueillir des projections qui, par leur caractère ou leur contenu, sont de nature confessionnelle.
Il y a deux ans, Marseille accueillait le pape François. Et mercredi soir, dans cette même ville, le nouveau film « Sacré-Cœur », documentaire sur les bienfaits de l’amour de Dieu sur la société, qui devait être projeté publiquement au château de la Buzine, a été interdit par le maire.
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« Je tiens à respecter la loi »
Benoît Payan estime que la diffusion d’un tel film au château de la Buzine, lieu culturel de Marseille, est contraire aux lois en vigueur. Pour ce dernier, un équipement public ne peut accueillir des projections qui, par leur caractère ou leur contenu, sont de nature confessionnelle.
« Les services juridiques, les avocats, m’ont indiqué que ce film, s’il devait être diffusé, le serait dans l’illégalité. Et vous comprenez bien qu’au regard de tout ce qui est en train de se passer, je tiens à respecter la loi. Qu’elle nous plaise ou qu’elle ne nous plaise pas », s’est-il justifié.
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« Je n’accepte plus que nous, chrétiens, catholiques, en l’occurrence, nous soyons censurés. Je ne comprends pas qu’en 2025, en France, un film qui raconte un pan de l’histoire, au moment même où les gens en plus avaient pris leur billet, se retrouve le bec dans l’eau, projection annulée », s’est de son côté insurgé son réalisateur, Steven Gunnell.
Il reste néanmoins possible de voir ce film dans d’autres cinémas de Marseille. Ce docu-fiction a déjà rassemblé 200.000 spectateurs en seulement trois semaines.