Depuis l’arrivée en début d’année de Georges-François Leclerc à la tête de la préfecture de Région, les expulsions de campements de Roms se sont multipliées à Marseille et dans le département. Les droits des personnes visées sont aussi attaqués.
La décision est tombée la veille des vacances d’automne. La préfecture a décidé d’expulser le squat de Saint-Jean-du-Désert (12e) le 28 octobre prochain. À trois jours de la trêve hivernale, à six de la rentrée des classes et plus de quatre ans après un jugement l’autorisant. Le lendemain de l’annonce, c’est encore la sidération sur le campement qui accueille quelque 150 personnes d’origine rom, dont des familles de l’ancien squat de Cazemajou. “C’est un grand stress, parce que tu ne sais pas où tu vas dormir, parce qu’il va bientôt faire froid et qu’on n’a plus que le camion. Ça va être difficile, on va peut-être avoir des difficultés d’acceptation [dans le nouveau quartier où on ira s’installer]”, commente, fataliste, Manu, un jeune …
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