Dans un arrêté publié le 15 octobre dernier, le préfet des Bouches-du-Rhône, Georges-François Leclerc, a autorisé la ville de Marseille à se doter de 300 caméras supplémentaires.
C’est une nouvelle étape de franchie du plan « Marseille en Grand » dans le cadre du volet sécurité, mettant un terme, au passage, à la période du moratoire à propos de la vidéosurveillance dans la cité phocéenne.
La préfecture des Bouches-du-Rhône a pris un arrêté en date du 15 octobre pour autoriser la ville à installer 300 caméras sur l’ensemble du territoire.
1.901 caméras à Marseille en 2025
« Les modifications portent sur l’ajout de 300 caméras voie publique, portant ainsi le nombre total à 2.201 caméras voie publique » précise l’arrêté. Et elles seront installées sur l’ensemble du territoire.
« Les enjeux sont parfois dans les noyaux villageois, les quartiers périphériques du centre-ville. Désormais, nous avons fait le choix de mailler Marseille dans son ensemble. Du 1er au 16e arrondissement, les caméras sont installées avec exclusivement les deux forces de police qui déterminent les lieux d’implantation » explique Yannick Ohanessian, adjoint au maire (PS) en charge de la sécurité.
40.000 euros sont nécessaires pour l’installation d’une seule d’entre elle. Selon les données recueillies par le quotidien La Marseillaise, le nombre de caméras à Marseille en 2025 est de 1.901, contre 1.558 en 2021, soit une hausse de plus de 22 %.
Et cet arrêté portera donc son nombre à 2.201 d’ici la fin de l’année prochaine. Et qui s’inscrit dans le cadre du plan Marseille en Grand. « ll s’agit de la phase 3 de ce déploiement », précise la Ville de Marseille. Au total, 20 millions d’euros vont être investis, financé à hauteur de 65% par l’Etat, soit environ 13 millions d’euros.