« Pétale, c’est pour les fleurs artificielles un peu kitsch qu’on a mises dans la déco. Et palace, c’est ironique, mais c’est parce que notre bar est un petit palace à sa manière », s’amuse Antony Rousset.
Âgé de 36 ans, ce dernier est originaire de Pontarlier, en Franche-Comté. Il s’est installé à Saint-Étienne voici à peine plus d’un an, en septembre 2024. Il est venu ici par amour, pour Lison Tremaud-Poulat, une Stéphanoise de 27 ans rencontrée en Suisse.
« J’ai fait l’école hôtelière et j’ai travaillé dix ans en Suisse », raconte le trentenaire. Sa compagne, elle, n’est pas du métier : « Mais j’ai grandi là-dedans : mon père avait un bar-boulangerie à Doizieux et aujourd’hui, il tient l’auberge du Collet sur cette même commune. »
C’est au cœur de l’été, le 9 août, que le jeune couple a ouvert Pétale Palace, au 6 rue Denis-Escoffier, entre la place du Peuple et la rue Michelet. C’est là où était situé précédemment le Nicky’s, un bar qui avait ouvert fin 2022.
DJ sets, expos et shows de drag-queens
Pétale Palace est un bar festif à la déco résolument décalée avec ses meubles et ses tableaux de grand-mère, ses boules à facettes et son vieux canapé en cuir marron. On y vient pour boire un verre entre amis, mais pas que. « On propose un DJ set un vendredi sur deux. On organise aussi des petits concerts, des expos, des ventes de fripes. On a déjà eu aussi un show de drag queens », liste Antony Rousset.
La clientèle du Pétale Palace est assez hétéroclite : « On a pas mal d’étudiants en arts, mais globalement, on a surtout des 30-40 ans. »
Les deux commerçants sont ravis de leurs trois premiers mois d’activité : « C’est notre projet, notre passion, donc on est super contents, même si c’est beaucoup de boulot. »
Ouvert sept jours sur sept, à partir de 16 h 30 et jusqu’à 1 h 30.