CRITIQUE – La célébration d’une jeune existence menacée par la maladie. Un livre grave et lumineux qui touche au cœur.
Je danserai pour toi est un thriller d’amour et de mort. À peine né, déjà promis aux soins palliatifs, avec ce « cœur pourri » mais l’envie de vivre, Hadrien tient en haleine ses parents, ses médecins, le lecteur avec eux. Vivra-t-il, cet enfant courageux, lumineux, bouleversant ? Vivra-t-il pendant que sa mère, à la cardiopathie de son enfant, répond d’abord par une anorexie ? Vivra-t-il quand son « torse se couvrira de cicatrices » ?
Il ne faut pas donner la réponse. Il faut raconter comment toute vie, longue ou brève, est une vie entière, dont l’intensité peut être éblouissante et la trace ineffaçable. Aurélie Razimbaud réussit cela. Avec une écriture qu’elle pousse à la précision en la gardant concrète, elle célèbre une existence, montre ce qu’apportent une personne et un amour, malgré la maladie et devant la mort. Hadrien est né le 10 juillet 2019, les infirmières le lui écrivent dans son « carnet de vie », les médecins défilent pour l’examiner. Pas de faux…
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