LE SCAN SPORT – Interrogé en amont du Grand Prix du Mexique sur la perte récente de son chien, le Britannique a fait part de son émotion quant au soutien qu’il a reçu.
Alors qu’il disputera ce dimanche le Grand Prix du Mexique, soit en pleine célébration du Jour des Morts dans ce pays, Lewis Hamilton s’est confié, ce jeudi, sur la récente perte de son bouledogue Roscoe, en révélant à quel point son chagrin l’avait rapproché de ses fans à travers le monde. « Je me sens beaucoup plus proche des gens pendant cette période de deuil», a déclaré le septuple champion du monde de Formule 1. «Les fans m’ont envoyé des peintures et des dessins de Roscoe, même si ma maison est très calme en ce moment.»
Lorsqu’on lui a parlé de la légende mexicaine selon laquelle les chiens aident les âmes à traverser le fleuve vers l’au-delà, le pilote Ferrari a souri. « Oui, il me demandera probablement de le porter pour traverser le fleuve, car il n’a jamais aimé l’eau». Les fans mexicains et les organisateurs de la course ont, eux, rendu hommage à Roscoe à l’Autodromo Hermanos Rodriguez en installant une statue de l’animal sur un autel pour la célébration du 2 novembre.
Hamilton a réfléchi à la façon dont le soutien massif a été particulièrement significatif en ces temps troublés. «Pour moi, cela a été très encourageant de voir, à une époque où tout semble très sombre dans le monde, où il y a de grandes divisions, et surtout quand on voit que les dirigeants de ces pays semblent manquer d’empathie», a-t-il déclaré. Le pilote Ferrari a expliqué également comment son amour pour les animaux avait influencé sa décision de suivre un régime végétalien, et comment il avait défié le scepticisme de sa famille quant à l’idée d’avoir son propre chien en raison de son emploi du temps chargé.
«On apprend beaucoup sur l’empathie. On ressent un amour qu’on ne pourrait trouver nulle part ailleurs, vraiment. Ils nous apportent tellement de bonheur, ce sont les êtres les plus joyeux au monde», a-t-il déclaré. Malgré cette perte, Hamilton garde vivant le souvenir de Roscoe chez lui. «J’ai encore son lit et ses jouets partout, il fait donc toujours partie intégrante du mobilier», a-t-il déclaré.