Depuis sa dernière victoire au Japon, Pecco Bagnaia nage dans l’incompréhension. Ce vendredi, le Grand Prix de Malaisie a débuté sur la même dynamique que les deux derniers rendez-vous de la saison : contraint à passer par les repêchages. Pourtant, l’Italien est loin de s’alarmer, et croît encore pouvoir réaliser une belle fin de week-end à Sepang.
Le n°63 a toujours été dans son élément en Malaisie. L’année dernière encore, il signait un record du tour impressionnant en Qualification, devançant tous les autres pilotes de la grille – excepté Jorge Martín – de près d’une seconde. Malgré la déconvenue du jour, celui qui a terminé douzième de la séance d’Essais, à seulement un dixième d’une Qualification directe en Q2, affirme : « C’est mieux comparé au reste du week-end en Australie, et à la course en Indonésie. J’ai commencé assez bien, j’ai pu travailler un peu sur les motos et heureusement ce circuit m’aide aussi, donc un peu mieux. »
Il poursuit : « Je galère et c’est plus de ma faute si je ne suis pas en Q2, parce que je suis sorti du box trop tard et je n’ai eu que deux tours et dans ces conditions deux tours de plus c’est mieux, donc c’est plus ma faute. La sensation n’est toujours pas là en termes de performance, je ne peux pas freiner et entrer comme je veux et on travaille là-dessus, mais c’est clairement un meilleur début comparé aux deux derniers week-ends. »
Il exprime malgré tout quelques doutes quant aux spécifications apportées par Michelin en Malaisie, surpris de manquer d’adhérence à un stade de sa journée. « J’ai utilisé un pneu arrière medium et je m’attendais à un peu plus de grip à l’arrière. » Quant à l’instabilité de sa machine, il rassure : « [Ça bouge] un peu oui, mais c’est mieux. Depuis l’Autriche on a plus de mouvements et on essaie toujours de comprendre la cause. »
Ce samedi, en Qualifications, il devra passer par la Q1 au même titre que les deux vainqueurs en date, Fermín Aldeguer et Raul Fernandez.
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