236e de la Race to Dubai, 155e de la Road to Mallorca, l’horizon s’est clairement obscurci pour l’ancien étudiant à la fac du Nouveau-Mexique (la même que celle de Victor Perez). Pour s’en sortir, il a ainsi choisi de tenter sa chance aux Cartes US. Tout en gardant un œil sur les Cartes… européennes. Il sera ainsi en Espagne dès le 30 octobre prochain, au PQ2 à Las Pinaillas, à Albacete. De toute évidence, Bastien Amat entend mettre toutes les chances de son côté. Quel que soit le côté de l’Atlantique où il se trouve.
« Le bilan de cette saison 2024-25 est évidemment très frustrant, souffle-t-il doucement. D’autant que j’avais réalisé une super dernière année en tant qu’amateur, avant de passer pro. J’avais gagné deux fois avec ma fac, fini 3e aux Championnats du monde, en faisant 8e de finale à l’U.S. Open amateur, tout ça après m’être qualifié en 2023 à l’U.S. Open à Los Angeles et en ayant passé un cut au Barracuda Championship, sur le PGA Tour. Oui, on s’attend donc à mieux jouer que ça… 7 cuts en 27 tournois, même dans mes pires rêves, je n’aurais jamais pu l’imaginer. Mais le golf est un sport cruel, qui ne pardonne pas les erreurs. »
« Il y a eu pas mal de changements durant cette saison, enchaîne-t-il. Je n’étais plus encadré comme c’était le cas avec l’équipe de la fac. Je me suis retrouvé parfois en tournoi pendant huit à neuf semaines dans des endroits différents. Et ça a été perturbant. La technique n’a jamais été un problème cette année (Ndlr, il est coaché par son père, David). Et puis j’ai eu des soucis de clubs, je n’aurais pas dû changer deux-trois choses à ce niveau-là. Mais le problème n°1, il est plutôt d’ordre mental. On perd confiance quand on n’arrive pas à faire des résultats. On est loin aux points, on sent qu’on va perdre sa carte… L’an prochain, si je la décroche de nouveau, je saurai à quoi m’attendre. Tout sera différent. »