Le silence est lourd, presque solennel. Ce vendredi 26 septembre, dans la halle du H7, cet ancien hangar industriel réhabilité en incubateur d’entreprises, coincé entre Rhône et Saône, l’air vibre d’attente. Le visage fermé, les yeux rivés sur deux prompteurs transparents, Jean-Michel Aulas s’avance sous les projecteurs. La halle est comble. Plusieurs centaines de soutiens ou simples curieux se sont déplacés pour voir la star du jour, un monument local. Les cris fusent : « Aulas 2026 ! » Les applaudissements se font de plus en plus sonores.
Pourtant, l’entrepreneur de 76 ans a soudainement l’air d’un jeune premier un peu intimidé. Ses gestes sont rares, sa posture est un peu raide. Le public l’acclame, mais lui reste concentré, comme s’il répétait un rôle qui n’est pas encore tout à fait…
Toute l’actualité à 1€ le premier mois
ou
La newsletter politique
Tous les lundis à 11h30
Recevez en avant-première les informations et analyses politiques de la rédaction du Point.
Merci !
Votre inscription a bien été prise en compte avec l’adresse email :
Pour découvrir toutes nos autres newsletters, rendez-vous ici : MonCompte
En vous inscrivant, vous acceptez les conditions générales d’utilisations et notre politique de confidentialité.