GRAND RÉCIT – Proche de Marat et de Robespierre, David s’engagea à corps perdu dans la Révolution, guidé par sa rancœur contre l’Académie plus que par des convictions qui changèrent au gré des événements.

Cet article est issu du Figaro Hors-Série « David, un monde nouveau », publié à l’occasion de la magistrale exposition « David » au musée du Louvres. Découvrez la vie et l’œuvre du peintre de la Révolution et de l’Empire, dans les tourmentes de l’Histoire.

« David, un monde nouveau »
Le Figaro Hors-Série

Hébert ne mentait pas lorsque, à la barre du Tribunal révolutionnaire, il accusa Marie-Antoinette d’avoir imposé à son fils de 8 ans des relations incestueuses : il récitait une leçon soigneusement apprise. L’affaire avait été montée de toutes pièces par la Commune de Paris et les comités de gouvernement, et peu après qu’on eut extorqué au Dauphin des « aveux » plusieurs commissaires s’étaient présentés à la prison du Temple pour interroger la sœur du défunt roi et sa fille. Parmi eux se trouvait Jacques-Louis David.

Quelques jours plus tard, le même se tenait à la fenêtre de l’appartement d’un de ses collègues de la Convention. Carnet et crayon en main, il croqua sur le vif la silhouette de la reine déchue qu’une charrette…

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