Le Rolex Paris Masters lance sa nouvelle ère. Alors que le tirage au sort du tableau principal a été effectué vendredi soir, les qualifications ont débuté dans la matinée sur les courts de Paris La Défense Arena, nouvel écrin du tournoi de tennis parisien.
Hébergé pendant près de 40 ans à Bercy, dans l’est de la capitale, le dernier Masters 1000 de la saison emménage dès cette année et pour dix ans dans l’enceinte de Nanterre (Hauts-de-Seine), mobilisée il y a deux semaines pour les concerts du rappeur Booba.
Un calendrier serré qui a représenté un véritable défi logistique, accompli en dix jours par les équipes de la Fédération Française de tennis (FFT). Ce dernier a été mis en images par le Rolex Paris Masters, via un saisissant « timelapse » publié ce vendredi soir sur le compte X du tournoi.
Un véritable casse-tête logistique
La vidéo, visionnée plus de 100 000 fois sur le réseau social en moins de 24 heures, a impressionné les fans de tennis, tant l’ampleur du chantier semble immense.
Pour rappel, le passage de l’arène en mode tennis a été nettement plus complexe qu’à Bercy. « On dit que c’est une salle, mais c’est un stade de rugby à la base », celui du Racing 92, rappelait à l’AFP François Chaigneau, le responsable des opérations de montage, plus tôt dans la semaine.
Pas moins d’une trentaine d’aménagements différents ont été envisagés avant d’arrêter la configuration définitive, qui divise l’arène en trois grands espaces : le Central, les trois courts annexes, et un couloir entre les deux réservé à l’échauffement des joueurs.
Pour délimiter ces différents espaces, de gigantesques rideaux ont été assemblés. Ces tentures occultantes « font environ 37 mètres de haut, du sol jusqu’à la charpente métallique de la salle, et quasiment 100 mètres de large », expliquait François Chaigneau, qui évalue leur poids à « environ deux tonnes ». Livrés par pans de cinq mètres de large, les rideaux ont dû être déployés dans toute leur hauteur et assemblés.
L’installation des huit tribunes temporaires a été un autre casse-tête pour les organisateurs. « Quand vous mettez des tribunes provisoires, il faut aussi regarder les impacts que ça a sur les tribunes permanentes de la salle », avance François Chaigneau.
« Il faut que les gens puissent voir correctement de partout », et que les caméras des diffuseurs puissent filmer sans obstacle, détaillait celui qui est chargé de configurer le site des principaux tournois organisés par la FFT.