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Publié le 25/10/2025 20:28
Mis à jour le 25/10/2025 21:07
Temps de lecture : 2min – vidéo : 2min
Val-de-Marne : une femme met en fuite un agresseur dans les transports
(France 2)
2min
Alertée par les cris d’une jeune femme, une passagère a fait fuir l’agresseur en le filmant avec son téléphone portable. Elle témoigne pour France Télévisions, au lendemain de l’arrestation d’un suspect.
Ce texte correspond à une partie de la retranscription du reportage ci-dessus. Cliquez sur la vidéo pour la regarder en intégralité.
« Je vous ai demandé de rester là-bas, vous ne voulez pas rester là-bas. Donc vous restez là-bas. » Samedi 16 octobre, Marguerite, une passagère du RER C, s’est interposée pour venir en aide à une jeune femme victime d’une tentative de viol. Elle a la présence d’esprit de continuer à filmer quand l’homme prend finalement la fuite. Le parquet de Créteil a confirmé à France 3 Ile-de-France qu’une personne avait été interpellée et placée en garde à vue dans le cadre de cette enquête.
« C’est vrai que j’ai entendu les cris, elle qui se débattait, lui qui la coinçait. Il [était] complètement couché sur elle, en train de l’agresser », raconte-t-elle à France Télévisions. « Elle ne pouvait pas sortir de ses griffes et quand il m’a entendu, il s’est redressé. Et là, lorsqu’il s’est redressé, elle a pu le bousculer et passer pour arriver vers moi. Moi je lui [ai demandé] de ne pas s’avancer et de nous laisser tranquille. Il voulait vraiment revenir, et continuer à agresser la pauvre jeune fille », raconte la directrice d’école.
La victime est une jeune Brésilienne. Elle est venue dans l’après-midi du samedi 25 octobre avec son avocat et son frère, dans un commissariat parisien. Elle a été confrontée au suspect, arrêté dans la soirée de vendredi grâce à la vidéo. Choquée, la jeune femme a remercié Marguerite sur les réseaux sociaux : « À ce moment-là, ma seule réaction a été de crier à l’aide. Même si je savais qu’il n’y avait personne, mais grâce à Dieu, une femme est apparue et m’a aidée dans mon moment de désespoir ».
Marguerite, directrice d’école, est une femme forte qui ne se laisse pas impressionner. « J’ai des centres d’hébergement d’urgence pour les personnes à la rue, j’ai l’habitude des gros bras, j’ai l’habitude des personnes un peu violentes, un peu alcoolisées. Si vous leur démontrez que vous avez peur, alors là, c’est fini. Ça aurait pu très, très mal finir pour la jeune fille », confie-t-elle. Deux autres femmes se sont signalées à la police comme étant de potentielles victimes du même suspect.