L’Arago, après sa victoire à Paris (2-3) reçoit Narbonne ce samedi 25 octobre, à 19 h 30 à Béziers.
Fulvio Bertini s’attendait à un féroce combat pour cette première journée de Marmara SpikeLigue, mardi soir à Paris. Il a été servi. Il a fallu aller au bout d’un tie-break disputé (13-15) pour voir les Sétois s’imposer et ainsi valider d’entrée le travail effectué ces deux derniers mois.
Ça n’a pas été simple, les premier et troisième sets en sont la preuve, avec des scores de 25-16 et 25-15. « C’est le championnat français ! », déclare le coach de l’Arago. « C’est quelque chose que l’on doit corriger, mais en même temps nous avons su rebondir et c’est très positif. Au tie-break, on a réussi à trouver des solutions. Paris nous a mis beaucoup de pression au service mais on a bien résisté, surtout à la fin. Je pense que ce ne sera pas facile d’aller gagner là-bas. »
Un équilibre à trouver
Avec 28 fautes au service, l’Arago ne s’est peut-être pas facilité la tache non plus. Mais ce fut le prix à payer pour déstabiliser la réception adverse : « C’est trop mais, par rapport aux matchs amicaux, on est monté en qualité. Maintenant, il faut garder cette qualité et baisser les fautes. Si on ne sert pas fort, c’est difficile de faire le break. C’est un équilibre à trouver ».
De Leon, auteur de 17 points, a également été abreuvé de passes (37 attaques). Beaucoup plus que les pointus qui en ont reçu 23 au total. « Ça n’était pas planifié », poursuit Fulvio Bertini. « C’est principalement dû au fait que l’adversaire a très bien servi. »
Deux équipes en confiance
Ce samedi soir, pour la première « à domicile », il faudra donc repartir au combat, face à une équipe de Narbonne qui, elle aussi, a parfaitement débuté sa saison en battant Toulouse. « C’est un adversaire qui va venir en confiance », déclare Fulvio Bertini. « Ils ont joué sans leur pointu mais ont trouvé un système de jeu avec trois réceptionneurs-attaquants, qui a d’ailleurs permis à Rivas de s’exprimer au maximum. Du coup, ça n’a pas changé grand-chose à leur potentiel. Au niveau du service, ce sera différent de Paris, seuls Rivas et le passeur servent fort, les autres servent plus « tactique ». Ils font aussi moins de fautes que Paris et sont costauds au block. Nous allons devoir être forts sur le side out. »
On connaît l’importance de bien débuter une saison. L’une des deux équipes sera à deux sur deux en fin de soirée. Autant que ce soit l’Arago. Et si cela pouvait se faire sans passer par un tie-break, ce serait encore mieux ! « On a six matchs qui s’enchaînent vite, la fatigue est là mais on le savait. C’est à nous de gérer cela sur les entraînements. »