Dérangeante, pour ne pas dire glaçante, l’habitude aurait perduré jusqu’à l’épidémie de Covid‐19. « Pour nous dire bonjour, René [Martin] nous embrassait toutes dans le cou en arrivant au bureau. Avec souvent une remarque sur nos “jolies tenues” », rapporte, la voix serrée, une ancienne salariée. 

Elle fait partie des huit nouveaux témoins ayant contacté Mediacités et La Lettre du musicien suite à la publication, le 18 septembre, de notre enquête sur René Martin, fondateur et grand organisateur de la Folle journée de Nantes et de bien d’autres manifestations musicales à travers le monde.

Tous ont travaillé au Créa, l’association pilotant les activités du pape de la musique classique, ou chez Mirare productions – le label géré depuis 25 ans avec son fils François‐René. Tous recoupent point par point les vingt premiers témoignages que nous avions récoltés. Tant sur la gestion financière de la structure que sur l’atmosphère hypersexualisée qu’y ferait régner depuis des décennies son directeur, âgé de 75 ans.

Dans cet univers clos, nos révélations ont provoqué un choc qui a conduit la Ville de Nantes à annoncer ce vendredi 24 octobre mettre fin à toute collaboration avec René Martin après avoir saisi le procureur de la République de Nantes deux jours plus tôt. Nos révélations ont surtout conduit à une libération de la parole et à rapporter des faits qui pourraient s’avérer extrêmement graves. « Je ne veux pas que d’autres vivent la même chose que moi », explique ainsi l’une des personnes qui nous a contacté.

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