Un an après sa défaite dès les huitièmes de finale contre Ugo Humbert à Bercy, Carlos Alcaraz retrouve Paris dans un nouveau décor, à Paris La Défense Arena. Plus frais, mieux préparé et déterminé à briller enfin en indoor, l’Espagnol veut conclure une saison dense et marquer des gros points lors du dernier Masters 1000 de la saison qui pourraient l’assurer, ou presque, de terminer la saison en tant que n° 1 mondial.
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Q. Bienvenue à Paris. Que penses-tu du nouveau stade de Paris La Défense ?
R. Je pense que c’est impressionnant. J’aime beaucoup ce nouvel endroit. Tout est fait pour les joueurs, c’est plus confortable. Je pense que le changement est tout à fait positif. Je suis ravi qu’il y ait eu ce changement.
« La surface ? C’est complètement différent que l’an dernier, c’est plus lent »
Q. Carlos, concernant le calendrier tennistique, de nombreuses personnes se plaignent du calendrier parce qu’ils pensent qu’il est trop chargé. Selon toi, quel est le calendrier idéal pour finir une saison en beauté ?
R. Je ne pourrais pas vous dire le nombre de matchs que nous devons disputer. Je ne peux pas vous donner un chiffre précis, mais ils doivent faire quelque chose avec ce calendrier. Je pense que le nombre de tournois disputés est trop élevé. Nous n’avons pas assez de temps pour avoir une coupure pour se reposer. Même à la fin de la saison, c’est semaine après semaine après semaine. On n’a pas le temps de bien se préparer pour un tournoi vers la fin de la saison. Je vais y réfléchir. Je vous donnerai la réponse plus tard concernant le nombre de matchs pendant la saison.
Q. Que penses-tu de la rapidité du court cette année à Paris ? Tu n’as pas eu tes meilleurs résultats à Paris, comment peux-tu l’expliquer ? Est-ce la rapidité du court ou le moment de la saison ?
R. Cette année, c’est complètement différent par rapport à l’année dernière. C’est plus lent que l’année dernière. Si le court est plus lent, on peut vraiment voir jouer du vrai tennis, ce n’est pas simplement une question de service. On peut élaborer nos jeux, pn peut voir des échanges plus longs. J’adore jouer ici, même si je n’ai pas eu les meilleurs résultats. Pendant cette période de l’année, vous savez, cela a été une longue saison, j’ai eu des blessures. Année après année, je m’habitue. On va voir cette année comment cela va se passer, si je peux aller plus loin que les années précédentes.
« Si je dois choisir entre Paris, Turin et la Coupe Davis ? Je ne sais pas… »
Q. Après Tokyo, tu es rentré à la maison, qu’as-tu fait ? Quel type de préparation as-tu faite ? Comment as-tu récupéré après ta blessure ?
R. C’était chouette. Je ne voulais pas déclarer forfait parce que c’était un moment important pour moi. C’est un moment important pour les joueurs. Je ne voulais pas disputer deux tournois l’un après l’autre. J’ai décidé plutôt de rentrer chez moi et d’être en forme pour cette période de l’année. On a pu voir l’année dernière, il y a deux ans que je ne suis pas frais à cette période de l’année. J’ai essayé de me concentrer là-dessus, d’être en meilleure forme, d’être prêt pour essayer d’avoir de bons résultats pour ce tournoi. Je pense que c’est le cas cette année. Je me suis bien entraîné, je frappe bien la balle. Je pense que je vais pouvoir faire un beau parcours.
Q. Pourquoi est-ce plus dur pour toi de jouer indoor ? Si tu devais faire un choix entre la Coupe Davis, Turin et Paris, si tu devais gagner un tournoi, quel serait-il ?
R. Je ne dis pas qu’indoor n’est pas ma surface, que je joue mal mais les autres joueurs sont meilleurs que moi sur cette surface. Je m’entraîne, je joue des matchs, je vois que je peux déployer un bon tennis, mais il y a des matchs que j’ai pu disputer où d’autres joueurs jouent beaucoup mieux que moi. Il faut que je sois prêt. Je pense que je peux quand même jouer un bon tennis en indoor. Si je dois choisir entre ces trois tournois, ce sera difficile. Pour être honnête, je ne sais pas vraiment. J’ai toujours rêvé de remporter ces trois tournois, ils sont importants pour moi, aussi bien Turin que la Coupe Davis parce que je joue pour mon pays, mon équipe, donc c’est spécial.
