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Rédaction de Toulouse

Publié le

25 oct. 2025 à 20h10

Le réalisateur de La French, BAC nord et Novembre nous livre un dernier opus qui ne faillit pas à son credo : actualité brûlante, sujets sociétaux incandescents et casting 5 étoiles. Cette fois, le réalisateur adapte, de très loin, le roman éponyme de Laurent Gaudé (2022), dans « Chien 51 ».

Paris, en 2045

Le scénario nous entraîne, dès la séquence liminaire, dans le Paris de 2045, lors d’une course-poursuite époustouflante entre 4X4 noirs filant à une vitesse incroyable sur les bords de Seine. Le rythme est donné. Il ne changera pas durant les 105 minutes que dure ce film.

Rapidement apparaissent à l’écran les deux protagonistes principaux de cette fiction : Zem et Salia.

Deux flics, deux ambiances 

Tous deux sont flics mais dans des zones parisiennes différentes car, en effet, la capitale française est divisée en trois. Zem est dans la dernière, celle des parias. Salia a réussi, grâce à un jeu-concours, à vivre dans la seconde, un peu plus attrayante.

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Quant à la première zone, elle est bien sûr réservée aux nantis et aux gens de pouvoir, doux euphémisme. Tout cela étant régulé avec force check-points et drones menaçants. La sécurité de cet ensemble anxiogène est réglée par Alma, une intelligence artificielle dont l’algorithme est censé éliminer la criminalité. Or voilà que le créateur de cette IA est assassiné. Zem et Salia sont missionnés sur l’affaire, sous la haute autorité de Malik. En fait, tout ne se passe pas au mieux dans Paris car une bande de troublions menace la toute-puissance d’Alma, organisant manifestations et attentats.

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Un film de science-fiction survitaminé 

Nous voilà dans un film de science-fiction survitaminé, avec bastons en tous genres, écrans dans tous les sens et… amourette improbable (je ne vous dis pas entre qui et qui bien sûr !).

Que Cédric Jimenez se transforme en lanceur d’alerte quant à l’intrusion de l’IA dans notre vie, pourquoi pas, même si la place est déjà prise depuis longtemps. Mais ici, il le fait de manière tellement brutale et primaire que, même son casting n’arrive pas à nous faire frémir l’ombre d’une seconde.

Amoncellement d’étoiles 

Devant la caméra : Gilles Lellouche, Adèle Exarchopoulos, Louis Garrel, Romain Duris, Valeria Bruni Tedeschi, Artus… Du beau monde me direz-vous… sur le papier. En réalité leur apport au 7e art dans ce film frôle le zéro absolu ! Comme quoi, un amoncellement d’étoiles n’illumine pas forcément le firmament du cinéma.

Comme dirait Shakespeare : beaucoup de bruit pour rien.

La bande-annonce : 

Robert Pénavayre

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