RÉCIT – Coupures, restrictions, «messagerie d’État» non sécurisée qui pourrait bientôt devenir obligatoire… La Russie glisse-t-elle peu à peu vers un Internet autarcique à la chinoise ?

WhatsApp et Telegram, messageries instantanées ultra-populaires en Russie, vont-elles bientôt être purement et simplement bloquées dans le pays ? La possibilité, qui paraissait fantaisiste il y a quelques mois, ne semble aujourd’hui plus si farfelue. Leur utilisation en tout cas est de plus en plus entravée par les autorités. Les 20 et 22 octobre encore, les habitants d’une trentaine de régions se plaignaient de nouvelles coupures sérieuses dans le fonctionnement des deux applications. Et, si le sud du pays était le plus touché, l’Oural, Moscou et Saint-Pétersbourg faisaient remonter des témoignages similaires.

Des tracas désormais récurrents dans l’accès à ces messageries depuis la fin de l’été, qui s’inscrivent dans un mouvement plus global de restriction grandissante de l’Internet en Russie. Une orientation certes pas nouvelle, se déployant de diverses manières depuis une dizaine d’années déjà – sous la forme notamment de blocages en masse de sites web, souvent étrangers. Mais tout…

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Le Figaro

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