« Premier podium de ma vie en Coupe de France ! ». Pas besoin de décrire la joie de Caliste Chainel après la ligne d’arrivée de la 2e manche de la Coupe de France de cyclo-cross à Albi, ce dimanche midi. « Le dimanche, c’est toujours mon jour », indique-t-il à DirectVelo. En effet, son week-end de Coupe de France avait mal commencé samedi. « J’étais dans la roue de Paul Goux, qui finit 3e, quand je casse ma pédale sous ma chaussure. J’ai fait deux tours sans pouvoir clipser. J’ai perdu des places et je me suis arrêté au poste pour changer de chaussures », raconte-t-il. L’élan était cassé et il termine 11e, « très déçu ».

Alors ce dimanche midi, le coureur du Club Cycliste a pris le mors aux dents dès le feu vert allumé. « J’ai fait un gros départ. J’étais à Lucas Bulteau (VC Essartais) et Joseph Raffo (US Colomiers) au premier tour. Je n’aime pas trop frotter alors j’ai essayé de vite me tirer de là, ce qui m’a mis dans le dur ». Dans le troisième tour, le 5e du Cyclo-cross de Schneisingen en Coupe de Suisse, voit le retour de Victor Devos (Flandre Elite Cyclisme). « Il m’a fait très mal, on a fait toute la course ensemble ». Mais les dernières minutes commencent à lui peser dans les jambes. « Je commençais à cramper. Ce n’est que le début de saison, les fins de course sont dures. Il m’a fait péter ». Le coureur de 17 ans doit encore résister au retour de Pierre Le Bourhis (VC Pays de Loudéac). « J’ai tout mis avant la ligne droite de route parce que je savais qu’en cas de sprint, avec les crampes, j’étais battu. J’ai passé les escaliers à fond et je suis très content. Ça commence la saison très bien en tout cas », savoure le 3e de cette deuxième manche. 

OBJECTIF ÉQUIPE DE FRANCE

Pour bien démarrer cette saison, Caliste Chainel se fait violence. « Après ma saison de VTT,  ça a été dur de reprendre le vélo. J’essaye de lâcher la Play et de me mettre vraiment minable à l’entraînement pour pouvoir continuer à progresser avec la saison qui est encore longue. C’est tentant de se poser et de jouer à la console en rentrant des cours, mais heureusement, j’ai les entraînements ». Et il est soutenu. « Mon beau-père Niels Brouze, mon entraîneur, et ma mère Lucie Lefèvre sont à fond derrière moi et c’est ça qui me pousse vraiment. Sans eux, je n’arriverais jamais à m’entraîner et à progresser autant. C’est vraiment grâce à eux aussi ».

Le Lorrain veut poursuivre sa progression avec un objectif en bleu. « Ça serait un objectif d’aller en équipe de France, porter un jour le maillot de l’équipe de France comme ma mère », espère-t-il. Sans oublier de s’amuser, sur le vélo, avec ses copains. « Notamment Maxime Brisson qui fait 2e en Cadets et Julien Griesbaecher. Ça me motive d’être avec eux, ça me donne le sourire. Et c’est ça qui me fait plaisir aussi quand je viens aux Coupes de France ». Prochaines retrouvailles à Quelneuc pour la suite de la Coupe de France.