La Métropole de Lyon poursuit l’aménagement de la Voie Lyonnaise 12.

À partir de ce lundi 27 octobre, une nouvelle phase de travaux démarre sur l’avenue Rockefeller, entre la rue Viala et le boulevard Pinel (3e et 8e arrondissements). Ce chantier se poursuivra jusqu’à la fin de l’année 2025, indique la collectivité.

Ces travaux s’inscrivent dans le vaste projet de la Voie Lyonnaise 12, destinée à relier à terme le 9e arrondissement de Lyon à Bron, via plusieurs axes majeurs dont le Chemin Neuf et l’avenue Rockefeller. D’autres interventions sont également prévues entre novembre et décembre sur les carrefours Rockefeller/Laprade et Rockefeller/Eugénie.

Malgré les engins et les barrières de chantier, la Métropole assure que la circulation automobile restera possible dans le sens Lyon – Bron, tout comme les cheminements cyclables, les accès aux riverains et le passage des transports en commun. Objectif affiché : pérenniser la piste cyclable et sécuriser les traversées piétonnes d’ici la fin de l’année.

Cette portion de la Voie Lyonnaise 12 n’est toutefois pas exempte de polémiques. L’expérimentation menée depuis plusieurs mois sur Rockefeller – fermeture partielle aux voitures et passage en sens unique – continue de diviser. Le maire de Bron Jérémie Bréaud (LR) avait vivement critiqué cette décision.

Du côté du Chemin Neuf, autre tronçon sensible du projet, la circulation restera réservée aux riverains, piétons et cyclistes, la fermeture aux voitures étant désormais définitive. Seul le secteur de l’Antiquaille verra un retour au double sens pour, selon la Métropole :  » rééquilibrer les flux de circulation »  et répondre aux demandes des commerçants et habitants.

Avec 19 kilomètres prévus à l’horizon 2030, la Voie Lyonnaise 12 ambitionne de relier l’Ouest à l’Est lyonnais, du 9e arrondissement jusqu’à Bron et Saint-Priest. Un projet dont le coût global dépasse le million d’euros par kilomètre pour l’ensemble des Voies Lyonnaises, et qui continue de remodeler la circulation… tout en testant la patience des Lyonnais, déjà cernés par les chantiers métropolitains.