Ce dimanche 26 octobre 2025, le
plateau paisible d’Un dimanche à la campagne a accueilli trois
personnalités aux parcours inspirants. Kelly Massol, fondatrice de
la marque capillaire Les Secrets de Loly révélée par
Qui veut être mon associé
?, l’humoriste
Florent Peyre
et la chanteuse Amel Bent. Cette
dernière, forte de plus de vingt ans de carrière depuis sa
participation remarquée à la deuxième saison de Nouvelle Star en 2004, venait présenter
Minuit une, son huitième
album solo.

Un projet personnel et symbolique,
né à la suite d’une épreuve douloureuse. Face à
Frédéric Lopez
, Amel Bent s’est confiée avec pudeur sur ses
origines et sur le lien profond qu’elle entretient avec
l’Algérie. Elle a aussi réaffirmé son attachement
à la France. Enfance oblige, elle ne s’était « même pas posée la
question » de ses racines. La chanteuse estimait alors que sa
grand-mère était « la garante de cet héritage, de cette
mémoire ».

Un dernier souhait
bouleversant

Avant sa disparition, la
grand-mère d’Amel Bent lui confiait souvent des souvenirs précieux
de sa vie et de son pays natal. Mais c’est en
évoquant sa propre fin que la chanteuse a entendu les mots qui
l’ont profondément marquée : elle souhaitait être « enterrée à
côté de sa mère, de son père, de son mari, à Oran ». Une
requête qui a profondément touché l’interprète de Ma philosophie, pour qui cette femme
représentait bien plus qu’un simple repère familial.

« À chaque fois que
je ne me sentais pas bien chez moi, que j’avais besoin de
m’évader, la porte était grande ouverte. J’avais
mon lit, mon plat dans le frigo, elle a toujours été ma deuxième
maison », a confié Amel Bent, émue.
Après le décès de cette figure centrale, la chanteuse a ressenti un
manque immense
, un besoin viscéral de garder un lien fort avec
elle, « d’avoir un double des
clés de cette maison-là aussi, comme je l’ai toujours
eue ».

Le geste fort d’Amel Bent pour honorer
sa grand-mère

Déterminée à continuer de rendre visite à sa
grand-mère reposant en Algérie,
Amel Bent
a entrepris des démarches pour obtenir la
nationalité du pays
. Face aux employés du consulat, elle a
craqué, incapable de retenir ses larmes : « Je leur dis : ‘S’il vous plaît, je ne veux pas
venir demander un tampon à chaque fois que je vais voir ma
grand-mère, je veux pouvoir y aller quand je veux' », a-t-elle
raconté, encore bouleversée par ce souvenir.

Elle a finalement obtenu ce qu’elle souhaitait :
« Là, depuis deux mois, ça y est, je peux prendre mon
billet et aller voir ma grand-mère
« , a-t-elle
annoncé, le sourire aux lèvres et les yeux embués d’émotion. Une
étape essentielle dans son processus de deuil : « Ça m’a beaucoup apaisée, ça faisait partie
de mon process’ aussi de deuil et je sais qu’elle est fière de
moi », a conclu la chanteuse, apaisée et reconnaissante.