Michèle Souchet revient parler des écrivains noirs dans le cadre d’« Histoire de savoir ». La professeure de lettres montre une passion pour les littératures étrangères, particulièrement les francophones et celles qui nous parlent de la négritude. L’esclavage a duré tellement longtemps, jusqu’à la révolution, les premières abolitions en 1794, et enfin au XXe siècle. La culture noire a pu s’étendre dans le monde grâce à des artistes qui revendiquaient leur négritude.
« Aimé Césaire, un Martiniquais, a mené un combat politique et engagé, il défendait la négritude qu’il considérait comme une révolte : assumer son histoire, sa culture, sa couleur, sa langue », explique la conférencière.
Léopold Sédar Senghor, qui a fini par devenir le premier président de la République sénégalaise, a suivi Aimé Césaire qui avait créé le mot « négritude ». Il l’a utilisé dans un de ses poèmes. Il a été un des premiers créateurs de la Francophonie, parrain de la Maison de la Négritude et des Droits de l’homme, à Champagney en Haute-Saône, en mémoire de l’esclavage, aujourd’hui musée.
« La richesse de cette littérature vient de leur histoire. On peut y découvrir l’âme d’un pays… », conclut Michèle Souchet.
Jeudi 6 novembre, à 15 h, conférence à la MJC. Tarif 2 ou 4 €.