Par

Zoe Hondt

Publié le

27 oct. 2025 à 13h36

Les fans attendaient avec impatience. Superbus fait son grand retour avec un concert le 29 octobre 2025, sur la scène de la Condition Publique à Roubaix (Nord). L’occasion de présenter leur nouvel album pop-rock « OK KO », sorti le 4 juillet dernier. Après neuf ans d’absence, le groupe revient près du public nordiste, qu’il sait souvent « au rendez-vous ». Jennifer Ayache, la chanteuse, s’est confiée à Lille Actu sur ce projet qui allie nouveauté et nostalgie.

Comment appréhendez-vous ce retour sur scène ?

Plutôt bien, ça fait plaisir. Nous sommes très contents, on a déjà de bons retours. Ça faisait neuf ans qu’on n’avait pas sorti d’album donc il y avait forcément un peu d’appréhension.

Vous êtes de passage à Roubaix ce 29 octobre et il y a déjà un concert prévu au Zénith de Lille le 19 novembre 2026, avez-vous ressenti une forte demande dans le Nord ?

Le Nord est  une région où on sait que ça fonctionne bien et que les gens sont souvent au rendez-vous. On s’est dit que le Zénith de Lille était forcément un endroit où on devait passer. 

D’où est venue l’envie de créer un nouvel album ?

Ce n’est pas venu d’un coup, finalement ça fait neuf ans qu’on y réfléchit. Ça s’est fait au fur et à mesure mais tout s’est ralenti au moment du Covid. On a pris un peu plus de temps que prévu. On a jeté énormément de trucs, d’autres qu’on a repris, des anciennes chansons qu’on a réadaptées. On a essayé plein de choses, parce qu’on voulait trouver un concept comme sur chacun de nos albums. L’idée de base était de faire un album comme on le faisait au début dans Superbus, avec guitare, basse, batterie.

Plusieurs chansons ont été reprises avec d’autres artistes dans votre nouvel album, est-ce pour leur redonner vie ?

Au départ, c’était une petite piqûre de rappel pour les gens, leur dire que nous c’est « Lola » et « Butterfly ». On a choisi ces titres parce qu’ils ont beaucoup fonctionné il y a quelques années. C’était tout le temps en radio donc on sait que les gens peuvent connaître. On avait surtout envie d’inviter des copains, des artistes qu’on aime. Nicolas Sirkis c’était évident sur « Lola ». Hoshi écoutait beaucoup ce titre quand elle était ado donc ça nous paraissait naturel de l’inviter aussi. On voulait faire découvrir des artistes de la nouvelle scène comme RORI sur « Butterfly ». Ça s’est fait de manière naturelle.

Après plus de 20 ans de carrière, ces collaborations permettent-elles de toucher un public plus jeune ? 

C’est vrai que c’est compliqué de faire vibrer et de faire tenir un groupe. Nous ça fait plus de 20 ans, c’est joli. On est fiers, c’est comme une famille. Une nouvelle génération est sûrement arrivée grâce à Hoshi et RORI, mais c’est aussi familial. Certains viennent aux concerts avec leurs enfants. C’est vraiment génial, les gens se rassemblent. Ils viennent faire la fête et se rappeler des souvenirs.

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Comment décririez-vous votre nouvel album et la tournée en trois mots ?

Festif, nostalgique et rock. On avait envie de revenir aux sources.

Comment voyez-vous la suite après la tournée ?

Il y a plein de choses qui arrivent comme l’Accor Arena à Paris en fin d’année 2026. On a encore beaucoup de chemin à faire. Après ça, soit on fait un autre album soit on se repose un peu. Pour l’instant on y pense pas vraiment.

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