Habib Beye sera bien sur le banc du Stade Rennais mercredi à Toulouse.

Ça chauffe pour le coach. Habib Beye sera bien encore l’entraîneur du Stade Rennais, mercredi, à Toulouse, pour le match de la 10e journée de Ligue 1, a assuré une source proche du dossier à l’AFP, mais il y jouera certainement sa place.

Un média en ligne avait affirmé dans l’après-midi que c’était «terminé entre le Stade Rennais et Habib Beye», après une nouvelle déconvenue contre Nice (1-2), dimanche. Mais une source proche du dossier a rapidement assuré à l’AFP qu’il n’avait pas été démis de ses fonctions, tout en reconnaissant que des «discussions (étaient) toujours en cours» entre le coach et la direction. Un peu plus tard, une autre source proche du club a confirmé que Beye serait bien présent à la conférence de presse d’avant-match prévue mardi à 14h00.


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Une inconstance qui pourrait payer

Après la défaite contre Nice (1-2) au Roazhon Park, samedi, marquée notamment par une première période sans idée ni envie et qui faisait suite à quatre résultats nuls consécutifs, la plupart contre des équipes de bas de tableau, la place de Beye est plus menacée que jamais. Actuellement 10e au classement, avec 11 points, soit quatre de retard sur Monaco, 6e et dernier qualifié virtuel pour l’Europe, les Rouge et Noir sont assez loin de leur ambition assumée de retrouver les compétitions continentales l’an prochain.

La très grande inconstance de l’équipe dans le jeu en cours de match et d’un match sur l’autre, ainsi que la gestion du temps de jeu de certains jeunes joueurs, sont des points de critiques récurrents contre Beye. À la fin du match de dimanche, les supporters du kop rennais avaient refusé de quitter le stade avant que des joueurs viennent discuter avec eux.

Pendant la conférence de presse d’après-match de Beye, Valentin Rongier et six autres joueurs étaient finalement allés les voir. Le capitaine leur avait promis: «Les choses vont changer et ça va tourner en notre faveur», a rapporté Ouest-France. Mais cette nouvelle crise de novembre, véritable tradition au sein du club breton qui avait déjà changé deux fois d’entraîneur la saison passée, montre surtout que la perte de ligne directrice depuis deux ans et le départ de Bruno Genesio est très loin d’être résolue.