Le public a clairement manifesté son
mécontentement envers Lando Norris durant le week-end au Mexique,
notamment au moment de son interview d’après-course, mais il reste
concentré sur son objectif.
Dans le paddock, beaucoup ne
comprenaient pas la raison de ces huées, jusqu’à ce qu’un
journaliste local indique que cela serait lié à l’épisode polémique
du Grand Prix d’Italie à Monza.
À Monza,
McLaren avait demandé à
Oscar Piastri de céder la deuxième place à
Norris après un arrêt au stand lent qui l’avait replacé
derrière son coéquipier, une consigne d’équipe qui avait fortement
divisé l’opinion.
Contre les consignes de
McLaren
Cela avait conduit le magazine
mexicain Fast Mag à lancer un sondage demandant si Norris
était en train de se faire offrir le titre, ce basculement de six
points lui ayant permis de prendre la tête du championnat.
Norris, désormais leader avec
un point d’avance seulement, a toutefois affirmé que les huées
ayant accompagné ce qui est sans doute la dixième et la plus
importante victoire de sa carrière n’avaient pas gâché son
succès.
« J’aime les bonbons
acidulés, a-t-il plaisanté. Honnêtement, je ne sais pas
pourquoi ça arrive. Les gens font ce qu’ils veulent. Ils en ont le
droit. C’est le sport, parfois. Je ne sais pas pourquoi, mais je
n’arrive pas à m’empêcher de rire quand on me hue. Ça rend la chose
encore plus divertissante pour moi. S’ils veulent continuer, ils
peuvent. Bien sûr, je préférerais qu’on m’applaudisse, mais bon…
Qui sait ? Comme je l’ai déjà dit, je me concentre sur ce que j’ai
à faire. C’était pareil à Monza et dans d’autres endroits.
»
Norris assume encore sa
position sur Monza
Norris a répété qu’il estimait
que McLaren avait pris la bonne décision à Monza, rappelant que
cela respectait un précédent : lorsqu’il avait lui-même rendu une
victoire à Piastri au Grand Prix de Hongrie 2024.
« Les gens peuvent penser
ce qu’ils veulent, ils en ont le droit. De notre côté, on essaie
d’être équitables, souligne-t-il. Comme on l’avait dit à
l’époque. C’est comme à Budapest il y a deux ans : j’aurais pu
gagner la course, mais j’ai dû rendre la position à Oscar parce
qu’il méritait cette victoire. »
« À Monza, c’était pareil
mais dans l’autre sens, observe Lando. On a fait une
erreur dans la stratégie : on a arrêté la mauvaise voiture au
mauvais moment. Donc oui, si certains veulent les trois
points, qu’ils les prennent. Mais moi aussi je méritais d’être
devant à Monza. Aussi simple que ça. »