COMPTE RENDU D’AUDIENCE – Sept des dix prévenus sont passés à la barre du tribunal de Paris, accusés d’avoir relayé sur Twitter une folle théorie selon laquelle Brigitte Macron serait en réalité un homme, la soupçonnant également de pédophilie envers le président.

Poignées de mains, embrassades, remerciements… Devant la salle d’audience du tribunal de Paris, les prévenus sont accueillis comme des héros. Et particulièrement Aurélien Poirson-Atlan, plus connu sous le nom de «Zoé Sagan» sur les réseaux sociaux où il était suivi par des milliers d’internautes pendant des années – avant que son compte ne soit suspendu. Au petit matin de ce lundi 27 octobre, un groupe d’individus, dont une militante gilet jaune revendiquée, s’est posté là pour être sûr d’assister à ce procès. Mais surtout, pour soutenir ceux qui sont, selon eux, injustement jugés pour avoir usé de leur liberté d’expression en ligne. Dix personnes comparaissent jusqu’à mardi devant la justice pour avoir cyberharcelé Brigitte Macron – absente au tribunal – pendant plusieurs mois, voire années. Dans les faits, elles sont accusées d’avoir publié et/ou relayé sur Twitter des blagues, insultes, photomontages et autres caricatures affirmant que la première dame est, en réalité, un homme. Pour…

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Le Figaro

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