Le nombre d’AVC devrait continuer d’augmenter avec une hausse de 35 % d’ici 2035.
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DÉCRYPTAGE – Près de 160 000 Français sont victimes chaque année d’un accident vasculaire cérébral. Malgré des progrès, la Cour des comptes estime que la prévention et la prise en charge demeurent inégales et insuffisantes.

Chaque année, 160 000 personnes sont touchées par un accident vasculaire cérébral (AVC) en France. Première cause de décès chez les femmes et deuxième chez les hommes, l’AVC reste un fléau silencieux. Il survient lorsqu’un vaisseau sanguin irriguant le cerveau se bouche, on parle alors d’AVC ischémique, ou se rompt, provoquant une hémorragie cérébrale. Dans les deux cas, la rapidité de la prise en charge est vitale et les conséquences d’un retard peuvent être dramatiques : paralysie, troubles du langage voire décès. Avec le vieillissement de la population, le nombre d’AVC devrait continuer d’augmenter avec une hausse de 35 % d’ici 2035. Or la Cour des comptes, dans un rapport rendu public à la veille de la Journée mondiale de l’AVC, le 29 octobre, constate que les politiques publiques n’ont pas suffisamment anticipé l’ampleur du problème : « Même si la prévention et la prise en charge des AVC se sont améliorées, elles rencontrent encore d’importantes limites. »

Une prévention encore incomplète

Pour la Cour…

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Le Figaro

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