Dans la nuit du 23 au 24 avril, six régions ukrainiennes ont été visées par des frappes de grande envergure venues de Russie. Kiev a été particulièrement visée, avec “plusieurs quartiers de la capitale [qui] ont été touchés, indique le site d’information Glavkom. Au moins neuf personnes ont été tuées, et 70 ont été blessées, dont des enfants.
Le président ukrainien, actuellement en visite en Afrique du Sud pour rencontrer son homologie Cyril Ramaphosa, a indiqué écourter son séjour pour rentrer en Ukraine.
Ces attaques interviennent au lendemain du refus de Volodymyr Zelensky de reconnaître la proposition américaine “prévoyant la reconnaissance légale par Washington” de la souveraineté russe sur la péninsule de Crimée, occupée par Moscou depuis 2014. En réaction, Donald Trump a désigné le président ukrainien comme principal “obstacle” à la signature d’un accord de paix.
Trump, allié objectif de Moscou
L’Ukraine, s’inquiète le quotidien Gazeta, se trouve désormais “entre le marteau et l’enclume”. “Si Trump et Poutine s’entendent directement, il va falloir accepter leurs conditions.”
Dans un autre article de Gazeta, l’analyste Vadym Denyssenko souligne qu’“officiellement, Trump est déjà dans une relation d’alliance avec Poutine”. E