PORTRAIT – Contraint de se retirer de la course en 2014 et en 2020, le candidat aux élections de mars, fidèle d’Édouard Philippe désormais soutenu par Renaissance, entend s’imposer à 48 ans face aux candidats LR et PS.

La patience paie, aime se répéter Pierre-Yves Bournazel. C’est cet élu parisien de 48 ans, fidèle d’Édouard Philippe et inconnu du grand public, que le parti d’Emmanuel Macron, Renaissance, a décidé mardi soir de soutenir jusqu’aux élections municipales de mars dans la capitale. Contre toute attente. « J’ai des fourmis dans les jambes, indique le candidat au Figaro. Je me prépare depuis très longtemps. »

Par deux fois, cet ancien juppéiste à la sage allure et aux traits poupons s’est résolu à se retirer de la course – au profit de la Républicaine Nathalie Kosciusko-Morizet en 2014, puis du macroniste Benjamin Griveaux six ans plus tard. Impossible, cette fois-ci, de laisser le champ libre à son adversaire numéro un, Rachida Dati. Dans un climat électrique, face à la ministre de la Culture, qu’il accuse de semer la « division » avec des accents « trumpistes », et au socialiste Emmanuel Grégoire, il entend se sculpter l’image d’un « maire de rassemblement » pour « remettre…

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Le Figaro

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