Le groupe le plus singulier du moment. Voilà bien la formule qui ne cesse de revenir sous la plume des chroniqueurs musicaux dès qu’il s’agit d’évoquer Astéréotypie. L’amusant est que la formule n’a rien perdu de son actualité à ceci près que ledit moment dure depuis bientôt 15 ans.
C’est en effet en 2010, à l’issue d’un atelier d’écriture et de poésie pour personnes autistes, que ce collectif, sous l’impulsion de Christophe L’Huillier, se crée. Le pari ? Dépasser la sphère et les clichés réducteurs du handicap et démontrer que l’inclusion par la création artistique n’était pas un vain mot.
Bientôt la Cigale
Pari amplement tenu puisque depuis Claire, Yohann, Stan, Aurélien, Félix et leurs fidèles musiciens enchantent les scènes de France, de Suisse et de Belgique avec leur loufoquerie joyeusement assumée, leur poésie spontanée et leurs rythmes accrocheurs.
Chouchou absolu des plus grands festivals (Transmusicales, Rock en Seine…), le groupe qui est actuellement en tournée, passera d’ailleurs bientôt, après son escale nantaise, à la Cigale.
Les aficionados se réjouiront également de la sortie de Patami, leur tout nouvel album. Cocktail survitaminé d’accords garage, voire post punk, et d’humour surréaliste, ce nouvel opus ne manquera pas, une fois de plus, d’étonner.
Un terme à la guerre des sexes
Toujours maîtres absolus de la formule aussi désarmante qu’imparable, Jean-Claude Van Damme a du souci à se faire, les poètes inspirés assènent des aphorismes définitifs sur l’alimentation des orques ou communiquent, via le titre Cheese girl, leur vision toute personnelle de la guerre des sexes et les éventuelles solutions à y apporter. Décidément si aucun mec ne ressemble à Brad Pitt dans le Drôme (leur précédent hit), force est de constater qu’aucun groupe ne ressemble à Astéréotypie dans le monde.
Astéréotypie en concert à Stereolux, le 30 octobre à 20 h. Tarifs : de 20 à 27 €.