Pour Jean, sept ans aujourd’hui, les difficultés ont commencé dans le ventre de sa mère quand à 5 mois in utero il fait un AVC prénatal. À la naissance, une paralysie latérale du corps, conséquence de cet accident, peine à être diagnostiquée. Son Trouble du spectre autistique (TSA) sévère n’est, lui, officiellement reconnu que depuis cette année.

« Nous sommes fatigués, en tant que parents, de voir nos enfants souffrir, ne pas être pris en charge, être rejeté tout le temps, partout : à l’école, chez le médecin, dans les démarches administratives », témoigne sa mère, Laura, 28 ans. Dans la région, au moins 4 700 enfants sur le spectre autistique ont été repérés par l’Agence régionale de santé (ARS). En France, on compte 700 000 personnes sur ce spectre, dont 100 000 de moins de 20 ans, sont concernés, depuis 2023, par la nouvelle stratégie nationale (jusqu’en 2027) pour les troubles du neurodéveloppement (soit l’autisme, les dys, le TDAH et le TDI).

Des plans nationaux mais pas de solution au quotidien

« Les grands plans nationaux ne changent pas grand-chose pour nous au quotidien », regrette toutefois Laura. Comme tant de mères célibataires, elle assume seule son enfant la plupart du temp…