Depuis 2011, le Syndicat intercommunal de transport et le traitement des ordures ménagères de l’aire toulonnaise (Sittomat) s’engage aux côtés de la Ligue contre le cancer grâce au tri du verre. Pour chaque tonne de verre ménager collectée, le Sittomat reverse 1,30 euros sous forme de don.
Au titre de l’année 2024, un chèque de 14 125 euros a été remis, ce mercredi matin, à l’association reconnue d’utilité publique. Un geste fort qui s’inscrit dans le cadre de la campagne Octobre rose, destinée à sensibiliser les femmes au dépistage du cancer du sein et à récolter des fonds pour la recherche. Ce montant correspondant aux 10 866 tonnes de verre triées par les habitants.
En 13 ans, ce partenariat a permis de participer à hauteur de 125 418 euros à cette cause. « Un geste citoyen qui a du sens », souligne le Sittomat, et auquel les résidents doivent être sensibilisés, étant entendu que l’on peut aller encore plus loin en évitant de gaspiller cette « ressource précieuse » qui se recycle à l’infini, sans perte de qualité.
Pour diminuer les coûts
Le Sittomat rappelle donc que chaque bouteille, pot ou bocal déposé dans les conteneurs de tri à opercule vert affiche une double utilité. La première, et pas des moindres, étant de préserver l’environnement, sachant que c’est 0,5 tonne d’équivalent CO2 d’économisée par tonne de verre recyclé. La seconde, comme on le voit, est de contribuer à soutenir la recherche.
Sans compter que c’est également bon pour le porte-monnaie, souligne Jean-Luc Vitran, le vice-président du Sittomat : « C’est important qu’on puisse sortir le verre des ordures ménagères, il y en a encore beaucoup trop, par rapport au poids qu’il représente et son incidence dans le montant de la taxe d’enlèvement des ordures ménagères. Donc mieux trier diminue les coûts. »
Le président de la Ligue, Jean-Louis Wengling, a rappelé le rôle de l’association qui, outre le fait de récolter des dons et d’intervenir dans l’information et la prévention, notamment par les activités d’Octobre rose et de Mars bleu, représente également les patients dans les établissements. Il ajoute : « Notre mission est aussi de les aider à passer ce cap à travers les soins de support, mais aussi les commissions sociales qui nous permettent, sur des dossiers présentés par les assistantes sociales, d’apporter notre soutien en moyenne à 250-300 familles par an qui sont en difficulté à cause du cancer. »
Son seul regret, concernant Octobre rose, est que, malgré la notoriété de l’événement, « il y a toujours 40% des femmes qui ne font pas de dépistage, alors qu’il permet la guérison du cancer du sein plus de 9 fois sur 10 ».