« Un bateau à quai consomme entre 10 et 12 tonnes de kérosène par jour », pose Jacques Nicoli, directeur Paca d’Enedis, pour justifier encore une électrification débutée « il y a une dizaine d’années », afin d’éviter les nuisances sonores et moins polluer. Le dirigeant rappelle d’ailleurs non sans fierté que « la première expérimentation de raccordement électrique d’un navire à quai a eu lieu à Marseille en 2018 avec un bateau de la Méridionale » : « Et regardez où l’on en est aujourd’hui ! »

Le Grand port maritime de Marseille (GPMM) recense huit postes de branchement et en comptera un de plus d’ici la fin de l’année, selon Patrick Maddalone, directeur de la transformation au sein de l’ex-Port autonome. « Il y en aura quatre autres pour les bateaux de croisière d’ici mars 2026, trois sur la digue du large avant la fin 2027 puis d’autres pour la connexion des petits navires de croisière au J4 et on finira par la réparation navale. Nous en aurons 30 d’ici 2029 », poursuit-il, alors que le branchement des bateaux sera obligatoire dès 2030.

Sous le Vieux-Port, les câbles

Actuellement, 80 mégawatts arrivent sur les quais, à terme, 160 doivent être disponibles. Pour accroître la puissance, Enedis do…