REPORTAGE – Les constructeurs chinois accaparent désormais 65 % d’un marché domestique autrefois dominé par les marques occidentales, japonaises et coréennes.

Où va-t-elle s’arrêter ? L’industrie automobile chinoise continue de dérouler son plan. En une dizaine d’années, le rapport de force s’est inversé entre les marques chinoises et les acteurs étrangers, qu’ils soient occidentaux, japonais ou coréens. Les constructeurs domestiques ont capté 65 % du marché chinois en 2024, dans les rues comme au salon de Shanghaï, où leurs stands sont pris d’assaut par un public jeune et passionné. Il règne une effervescence comme on n’en a pas vu en Europe depuis une trentaine d’années. Les marques étrangères dont les espaces sont pour la plupart peu fréquentés, assistent, presque impuissantes, à ce renversement des rôles.

Dans ce jeu de cartes mondial, l’industrie chinoise dispose de « presque » tous les atouts. À commencer par la maîtrise de la chaîne de valeur du véhicule électrique, qui a représenté 30 % des immatriculations dans l’empire du Milieu depuis le début de l’année. Cela n’empêche pas les industriels chinois de développer d’autres solutions, hybrides, hybrides rechargeables ou électriques avec un prolongateur d’autonomie.

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Le Figaro

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