INFOGRAPHIES – Depuis le début de l’examen du projet de budget 2026 dans l’hémicycle vendredi 24 octobre, les députés ont adopté de nombreuses mesures alourdissant la fiscalité. Le Figaro décrypte pour vous qui a voté quoi.
«On vivra pauvres, on vivra seuls, mais, au moins, on aura voté un bel amendement !», a ironisé, amer, le ministre de l’Économie Roland Lescure mardi lors du vote d’un amendement budgétaire LFI instaurant une taxe sur les multinationales. L’adoption de ce texte à l’Assemblée nationale, dans le cadre des discussions sur le projet de loi de finances (PLF) 2026, a été un véritable de coup de théâtre, montrant toute l’ampleur des désaccords dans les rangs de la chambre basse.
Cette taxe n’a été que l’une des nombreuses mesures alourdissant la fiscalité approuvées par les députés depuis le début de l’examen du projet de budget 2026 dans l’hémicycle vendredi 24 octobre. Taxes sur les Gafam, sur les superdividendes ou encore sur les hauts revenus, ces amendements, souvent portés par le RN ou LFI, ont fait l’objet de débats houleux. Le Figaro fait le point sur qui a voté quoi.
Instauration d’une taxe de 26 milliards d’euros sur les multinationales
Déposé par La France Insoumise (LFI), un amendement a été adopté mardi, dans une ambiance tendue, visant à taxer les bénéfices des multinationales proportionnellement à leur activité réalisée en France. L’idée sous-jacente du texte est que les multinationales devraient payer davantage d’impôts à l’échelle mondiale. La mesure est inspirée des travaux de l’économiste Gabriel Zucman et de l’association Attac.
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