Par
Thomas Blanc
Publié le
31 oct. 2025 à 14h20
Le secteur des Halles à Strasbourg est le théâtre de travaux assez importants depuis un an. Visuellement, les engins arrachant le bitume, apportant de la terre ou encore les kilomètres de barrières pour orienter la circulation piétonne, cycliste ou automobile donnent l’impression d’un quartier impraticable. Pourtant, habitants et employés de ce quartier central de la capitale alsacienne ont du mal à trouver quelque chose à redire sur ces travaux.
Seule la longueur des travaux des Halles perturbe les habitants
Les travaux d’aménagement du quartier ont démarré en novembre 2024. Le but affiché est de végétaliser cet espace très bétonné en passant par la transformation de la gare routière qui se situait derrière le centre commercial, place des Halles, en halte routière et d’y implanter donc un immense square.
Les travaux sont impressionnants, pourtant l’avancée du projet semble se faire sans déranger les riverains. C’est en tout cas l’avis de Lucas, jeune salarié, interrogé face à l’endroit où devrait se tenir le 20 novembre le nouveau square des Halles de 4000 m².
« Les travaux sont énormes, mais l’organisation n’est pas trop mal. On circule sans trop de problèmes tous les jours car les accès et les trottoirs sont bien balisés », raconte celui qui arpente le quartier tous les jours pour se rendre au travail.
Des difficultés pour les personnes en situation de handicap
Pour Fabienne, une mère de famille qui, elle, habite le quartier, « les travaux ne [l]’ont jamais dérangé pour accéder chez [elle], de ce côté-là ça a été bien fait. Seulement, ils sont très longs. Le dernier souvenir que j’ai du quartier sans les travaux, c’est la rentrée scolaire de l’année dernière », se remémore-t-elle.
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Emilie*, une lycéenne habitant dans le quartier est « pressée, maintenant, de voir le résultat final », car la jeune femme trouve le paysage offert par les travaux plus « moche que dérangeant au quotidien ».
Il n’y a bien qu’Abdel qui, en attendant son bus, trouve un point noir. « Les travaux ne me dérangent pas car je n’ai aucun souci pour suivre les chemins qu’ils créent sur les trottoirs ou les pistes cyclables, mais une personne en fauteuil roulant habite dans le quartier et pour elle, c’est plus compliqué de changer son itinéraire ou passer d’un trottoir à l’autre, il faut souvent qu’on l’aide », raconte l’homme de 32 ans.
*Le prénom a été modifié.
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