Fiscalité, amendement sur les holdings, taxe Zucman… À l’Assemblée nationale, la confusion est totale, le spectacle, pitoyable.

La taxe Zucman, 100 % matière grasse ou en version allégée, a donc été rejetée. Mais, en France, une horreur fiscale en cache toujours une autre. Retour de l’ISF, amendement sur les holdings, contribution X, prélèvement Y… Les projets confiscatoires tombent comme à Gravelotte. Droguée à l’impôt de longue date, la France continue à entretenir son « intaxication » fiscale. D’un côté, le Parti socialiste, qui ne souhaite pas passer pour un social-traître aux yeux du reste de la gauche. Il veut, à tout prix, arracher sa victoire en faisant cracher les riches, les héritiers, les hauts patrimoines. Des noms sont jetés en pâture, accusés d’un patriotisme douteux : ils sont les éternels boucs émissaires de nos insuffisances nationales et des dysfonctionnements de notre État-providence. De l’autre côté, un bloc central brinquebalant, qui redoute de finir en lambeaux. Emmené par un premier ministre qui veut, coûte que coûte, éviter la défaite – sa chute – en trouvant le moins mauvais des…

Cet article est réservé aux abonnés. Il vous reste 54% à découvrir.

Le Figaro

Vous avez envie de lire la suite ?

Débloquez tous les articles immédiatement.

Déjà abonné ?
Connectez-vous