La promesse était alléchante. 20 000 spectateurs dans un parc Chanot plein à craquer, deux scènes pour accueillir une vingtaine d’artistes internationaux, des manèges, des auto-tamponneuses, des stands de costumes et de maquillages, soit « le plus grand Halloween de France ». La promesse a été tenue !

Dès 20 h, les premières lignes de basse commençaient à résonner à l’entrée de l’événement. La salle de la Death Zone, elle, était déjà remplie à plus de 50 %. Dans un décor dystopique inspiré de la série Squid Game, le DJ I Hate Models, – bien connu des Marseillais après ses passages au Delta -, a lancé les hostilités avec ses rythmes entêtants et son masque signature. Il a revisité plusieurs samples d’époque devant une foule en transe.

« Death zone » et jeux de lumière

Du côté du « Kube stage », et de sa nouvelle scène 360 degrés pour « une immersion totale au cœur de la musique et de la foule », la DJ 25EMEHEURE avait pris possession des platines. Au-dessus d’elle, un gigantesque écran 4 faces, façon salle de basketball, projetait son ombre en noir et blanc et des « visualizers ». En plus de cela, un soin particulier était accordé aux jeux de lumière indissociables des basses effrénées de ses morceaux.

Quelques morceaux ont suffi pour enflammer des fêtards quasiment tous déguisés. Lors de la précédente édition, 70% d’entre eux s’étaient mis sur leur « 31 ». Pour gonfler ce chiffre, des stands de déguisement et de maquillage ont été installés à l’entrée de l’événement. Outre les traditionnels vampires, jokers, prisonniers, des équipiers McDonald’s, des gilets jaunes et des bouteilles de pastis ont été aperçus dans la foule.

Peu avant la fin du set de 25EMEHEURE, son remix Chargé de Kaaris a fait basculer la foule dans l’euphorie.

Les fêtards étaient quasiment tous déguisés.Les fêtards étaient quasiment tous déguisés. /PHoto David Rossi

À l’extérieur, les auto-tamponneuses, le train fantôme et le manège ont été pris d’assaut par les festivaliers sur les coups de 21 h, permettant de faire retomber la température entre deux sets.

Tête d’affiche de la soirée et pointure de la Bass Music, le duo Dirtyphonics, a fait danser la « Dead Zone » jusqu’à minuit au rythme de leurs morceaux hard techno. Flymeon et Rdo devaient, eux, clôturer la soirée sur les coups de 5 h du matin.