Les « Labubu » continuent d’attiser les convoitises du marché noir. En seulement trois semaines, les équipes des douanes de Paris-Est ont intercepté près de 56.000 articles, dont de nombreuses peluches chinoises, de contrefaçon en Seine-et-Marne et Seine-Saint-Denis, a appris BFMTV, auprès des services douaniers.
Tout commence au milieu du mois de septembre, lorsque les douaniers de Combs-la-Ville découvrent, dans un centre de fret express de Seine-et-Marne, plusieurs palettes en provenance de Belgique, contenant plus de 7.392 peluches et 8.624 emballages de contrefaçon.
« Quelques jours plus tard, les douaniers d’Aulnay-sous-Bois saisissent à leur tour près de 7.754 peluches dans un entrepôt de fret express à La Courneuve », indiquent les autorités dans un communiqué.
L’enquête continue et finit par révéler que ces marchandises étaient destinées à un commerce d’Aubervilliers. Un point de vente où les agents découvrent ensuite près de 29.000 articles supplémentaires, imitant les Labubu, mais aussi des « produits dérivés inspirés de célèbres univers d’animation ».
Un contexte de haute surveillance
Ces saisies interviennent dans un contexte de vigilance renforcée de la Douane, à l’approche de la fin de l’année où des périodes de forte consommation, comme le Black Friday ou encore Noël, sont attendues.
« Souvent proposés à bas prix et de qualité médiocre, ces produits échappent à tout contrôle de conformité et peuvent présenter des risques pour la sécurité des consommateurs, en particulier des enfants », préviennent les douanes en invitant les consommateurs à faire preuve de prudence.
Depuis le début de l’année 2025, ces fameuses peluches, véritable outil de soft power chinois, connaissent un franc succès auprès des plus jeunes, mais également des plus âgés.
Article original publié sur BFMTV.com