En octobre, 135 529 nouvelles voitures particulières ont été immatriculées, selon les chiffres publiés ce samedi par la Plateforme automobile (PFA), l’association des constructeurs et équipementiers.

Sur les dix premiers mois de l’année, les ventes ont reculé de 5,4 %, avec 1 326 302 voitures, avec deux jours ouvrés de moins. « C’est un marché marqué par l’attentisme des consommateurs, quand on repense à octobre 2024, où il avait chuté de 11 % sur un an », a commenté une porte-parole de l’association professionnelle. « Et il n’y a malheureusement pas de signaux qui laissent penser que la conjoncture va s’améliorer, alors que le marché était de 170 000 voitures par mois avant le covid ».

Les constructeurs attendaient un certain rebond grâce au « leasing social », la location avec option d’achat de véhicules électriques pour les ménages modestes avec aide de l’État. Il s’est peu fait sentir.

« Loin des objectifs espérés » pour l’électrique

« L’électrique représente 24 % du marché sur le mois, 19 % depuis le début de l’année. C’est loin des objectifs espérés », a estimé la porte-parole de la PFA. Mercredi, le ministère des Transports faisait état de 41 500 bénéficiaires au bout d’un mois, sur les 50 000 possibles.

La moitié du marché français pour Stellantis et Renault

En octobre, les groupes Stellantis et Renault se partagent la moitié du marché français, avec 25,4 % et 24,5 % respectivement. Renault connaît une meilleure dynamique, avec des ventes en hausse de 2,5 % sur les dix premiers mois de l’année, tandis que celles de Stellantis reculent de 8,3 %. Cette contraction est principalement due à Peugeot et Fiat, tandis que Citroën se maintient.

Le marché des véhicules utilitaires légers va mal lui aussi, en baisse de 7 % sur un an lors des dix premiers mois de 2025.