Cette annonce intervient deux semaines après que le Pentagone a imposé aux journalistes accrédités de ne pas publier certaines informations sans autorisation explicite du ministère.
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Publié le 01/11/2025 09:00
Mis à jour le 01/11/2025 11:06
Temps de lecture : 1min

La Maison Blanche, à Washington, aux Etats-Unis, le 25 octobre 2025. (SAUL LOEB / AFP)
Nouvel épisode dans les tensions entre les médias et l’administration de Donald Trump. La Maison Blanche a annoncé, vendredi 31 octobre, restreindre l’accès des journalistes à une partie de son bureau de presse afin de mieux protéger des « informations sensibles ». Jusqu’à présent, ils pouvaient librement se rendre dans deux espaces où travaillent les salariés du service de presse de la Maison Blanche afin de demander des informations ou des réactions.
L’accès des journalistes au premier espace (« upper press »), situé près du Bureau ovale et qui accueille le bureau de la porte-parole Karoline Leavitt et les autres responsables du service de presse, est désormais conditionné à l’obtention préalable d’un rendez-vous. Une seconde partie (« lower press »), là où travaillent les autres attachés de presse, située près de la salle de conférence de presse, est toujours librement accessible aux reporters, précise la note de la Maison Blanche.
« Certains reporters ont été surpris en train d’enregistrer secrètement des vidéos ou du son dans nos bureaux et ont pris des photos d’informations sensibles, sans permission. »
Steven Cheung, directeur de la communication de la Maison Blanche
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D’après lui, des journalistes se « baladent » aussi dans des lieux à accès restreint ou d’autres auraient écouté aux portes de réunions.
Cette annonce intervient deux semaines après que le ministère américain de la Défense a imposé aux journalistes accrédités de ne pas publier certaines informations sans autorisation explicite du ministère. La majorité des médias disposant d’un reporter sur place, du New York Times à Fox News en passant par l’AFP, ont refusé ces nouvelles conditions et leurs journalistes ont ainsi quitté leur bureau au sein du Pentagone.
Donald Trump, qui décrivait les médias traditionnels comme des « ennemis du peuple » lors de son premier mandat, s’en prend régulièrement à des journalistes critiques envers son administration et a lancé plusieurs poursuites judiciaires.