Par
Jean-Marc Aubert
Publié le
2 nov. 2025 à 11h26
; mis à jour le 2 nov. 2025 à 11h27
Et de quatre : la nouvelle édition du show inédit Champion’ship du Dynamite MMA dans l’octogone de la Sud de France Arena de Montpellier, à Pérols, a lieu ce samedi 8 novembre 2025 en soirée, avec une riche programmation concoctée par les organisateurs, Gilles Berdaguer, Michel Garcia et Laetitia Madjene en tête. La liste des participants de ce sport de combat sera dévoilé dans la semaine : au programme, six combats masculins et quatre féminins.
L’affiche de la Dynamite MMA 2025, appelée aussi la main-event est déjà officielle, puisque les deux stars de cette discipline ont signé, mais les noms seront donnés dans la semaine donc. On sait aussi que la co-main event sera un combat féminin entre la Brésilienne Mileide Simplicio et la Bulgare Aleksandra Toncheva. Bref, il y aura des champions dans l’octogone.
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Deux combattants de MMA dans l’octogone de l’Arena en 2024 (©Dynamite MMA)
Depuis trois ans, l’Arena fait le plein pour ces compétitions de MMA qui voient, cette année, des combattantes mises à l’honneur, pour le plus grand plaisir de la Montpelliéraine Laetitia Madjene, qui n’est autre que la championne du monde 1978 de K1, le kick-boxing. C’est elle qui sera au micro samedi soir pour commenter les combats et les prestations au public. Ambiance garantie.
« On s’est rendu compte que les combats féminins plaisent beaucoup, ils sont très engagés, parce que les femmes ont la hargne, elles ne lâchent rien », assure celle qui est responsable de l’association avec Gilles Berdaguer, le fondateur et Michel Garcia.
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« Humilité, confiance, travail et plaisir. On travaille tous beaucoup parce qu’on ne peut pas réussir sans y mettre de l’énergie » explique Gilles Berdaguer. L’année dernière, ils étaient 7 500 enthousiastes sur les gradins de l’Arena, autour de l’octogone. « Dynamite MMA, ce n’est pas un gala classique dans un gymnase, c’est un spectacle, d’où le choix de l’Arena. Il est ouvert à toutes et à tous. Pas besoin d’être un adepte de ce sport qui n’est pas violent.
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Arts martiaux réunis
Pour résumer à celles et ceux qui n’ont jamais entendu parler de MMA, c’est un sport de combat tridimensionnel regroupant des techniques issues de nombreux arts martiaux et sports de combat -judo,boxe,karaté- pour former une discipline singulière avec ses propres spécificités.
La Montpelliéraine Laetitia Madjene commentera les compétitions ce samedi à l’Arena (©Métropolitain)Cinq questions à Laetitia Madjene
Métropolitain : depuis le premier Dynamite MMA à l’Arena, le succès se confirme chaque année. Est-ce que ce quatrième rendez-vous ce 8 novembre va confirmer ces affluences précédentes, autour de 7-8 000 personnes ?
Laetitia Madjene : Nous avons, en effet, pu observer, au fil des éditions, une croissance exponentielle des ventes et bien sûr, nous espérons que notre 4ème édition sera à la hauteur de nos attentes et que le public sera présent et motivé car c’est grâce à lui aussi que nos événements plaisent. L’ambiance que l’on y retrouve séduit même les personnes étrangères à ce milieu. C’est pourquoi, nous accueillons de plus en plus un public varié et de tout horizon.
Comment expliquer cet engouement ?
En France est l’un des derniers pays à avoir légalisé le MMA, en février 2020, alors dans les autres pays il est pratiqué en compétition depuis 1993. Les combattants Français, qui ont percé et se sont fait connaître mondialement, ont contribué à cet attrait pour le MMA. Citons par exemple, Cyril Gane, Benoit Saint Denis ou encore, en féminine, Manon Fioro. De plus, cette discipline rassemble plusieurs arts lutte, jiujistu brésilien, boxe thaï, elle permet donc de voir tout un panel dans un combat. Le public français s’ouvre de plus en plus à cette discipline qu’il connaît mieux à présent, les gens viennent en famille, avec femmes et enfants et considèrent beaucoup plus ce sport qu’auparavant, jugé souvent « violent ».
Est-ce que cet attrait pour le MMA se ressent dans le club, l’association Dynamite installée à Jacou, avec des inscriptions d’adeptes, notamment des jeunes ?
En effet, ce sport s’est bien démocratisé, et nous voyons arriver de plus en plus de jeunes, de filles, de femmes, et d’enfants, parfois dès l’âge de 4 ans. D’ailleurs c’est un super sport pour les enfants, dans plusieurs pays, la lutte est accessible très tôt pour le plus grand bonheur des enfants comme des parents. Et autour de l’octogone de l’Arena, lors des trois premières éditions, il y a de très nombreux jeunes qui sont venus découvrir ce sport attrayant.
Quelle est la programmation de cette édition ? Y aura t-il encore du lourd dans l’octogone ?
Pour cette édition, nos partenaires ont bien joué le jeu et proposeront de multiples animations dès 15h, samedi 8 novembre dans le hall de l’Arena avec des danseuses, du football américain, de la VR Taekwondo (casque de réalité virtuelle), des machines de frappe, des voitures de luxe, des motos avec notre partenaire Freebiker et avec d’ailleurs une moto à gagner grâce au billet acheté. Nous prévoyons également, deux belles ceintures pour deux combats cette année. Et nous aurons toujours, une superbe animation avec notre djette Maeva Carter et notre speaker Eric Hirschi. Nous faisons en sorte que les combats soient le plus équilibrés possible afin de permettre un bel échange entre nos combattants pour qu’ils s’expriment et bien sûr que le public soit ravi. Cette année, nous avons dix combats, dont quatre féminins à la différence des organisations précédentes. Un choix qui n’est pas fait au hasard, car les femmes sont souvent déterminées, engagées et stratégiques.
On voit que le boxeur montpelliérain Jimmy Vienot se met au MMA. Est-ce une étoile montante qui va reprendre »sentier Montpellier dans cette discipline sportive ?
Jimmy est un très bon boxeur qui a détrôné les meilleurs dans sa discipline qu’est la boxe thaïlandaise. Étant boxeuse moi même et titrée mondialement, je connais les sacrifices et l’engagement que cela requiert, donc si Jimmy est prêt à donner en MMA autant qu’il ne l’ait fait en boxe, je ne me fais aucun souci pour lui. Il a toutes ses chances pour percer, son vécu pied/poing et son expérience dans les rings seront un atout pour lui.
En attendant de voir un jour Jimmy Vienot combattre dans l’octogone de l’Arena, un Montpelliérain retiendra toute l’attention : Amin Bouazza est, en effet, à l’affiche de cette soirée Dynamite MMA. En début d’année, le licencié du club de La Bonne École, dans le quartier Clemenceau-Chaptal avait remporté son combat à la Sud de France Arena.
Le 7 novembre, la traditionnelle pesée
La traditionnelle pesée la veille des compétitions aura donc lieu ce vendredi 7 novembre à partir de 18h au Pasino de La Grande-Motte. Un moment très intéressant à découvrir pour ceux qui se passionnent pour la MMA.
Samedi 8 novembre, les portes de la Sud de France Arena seront ouvertes à 15h avec jusqu’au début des combats, à 18h30, de nombreuses animations, dont à 16h30 un show de la DJ montpelliéraine Maëva Carter. Comme disent Laetitia, Gilles et Michel, ce sera encore de la dynamite !
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