Posted On 2 novembre 2025
Désormais has been à Paris, barré par son parti qui le juge judiciairement sulfureux, Piolle esseulé et sans perspective, retombe sur Grenoble. Où il va devenir très encombrant pour sa candidate de plus en plus transparente, Laurence Ruffin.
Selon des sources d’informations concordantes il n’aurait pas renoncé à briguer la Présidence de la Métropole en figurant sur la liste Ruffin ! Il avait semblé reculer après sa décision de réduire la représentativité de certaines communes, accentuant l’injustice entre les citoyens. Elle a soulevé la colère de nombreux Maires.

Piolle et ce qui reste de sa majorité divisée et affaiblie 
LES VERTS TAPENT À LA PORTE DE CEUX QU’ILS ONT COMBATTU
On comprend pourquoi dans les communes où ils n’ont aucune chance, à St Martin d’Hères et à Pont de Claix par exemple, les Rouge/Verts frappent à la porte des Maires sortants qu’ils ont durement combattu jusque-là pour faire partie de la majorité municipale. Il s’agit de décrocher un siège à la Métropole pour faire une voix à Piolle. « Il est temps de faire la paix » (DL du 27/10.25) affirme Denise Faivre au nom des « écologistes » de St Martin d’Hères en direction de David Queiros (PCF) dont ils ont contesté toutes les décisions d’aménagement !
CARDIN, AMADIEU, CHOLAT PRÉPARAIENT UNE PISTE D’ATTERRISSAGE
Pas certain que ce nouveau mouvement de sauvetage de Piolle soit apprécié chez les Conseillers Métropolitains. Philippe Cardin, Maire (PS) de Meylan, même Laurent Amadieu, Maire (Rouge/Verts) de St-Egrève, ex apparatchik des Verts, ont pris une initiative pour parler du 3ème tour avec un affidé de Piolle, le Maire de Champagnier, Florent Cholat, copie conforme en sectarisme du Grand Timonier, qui siège d’ailleurs à la gauche de Piolle au Conseil Métropolitain. C’est dire. Il s’agissait de préparer la piste pour une candidature de l’un d’eux, c’est à dire tout changer pour que rien ne change.
UNE INITIATIVE SANS SUCCES
Présenter un profil en apparence moins anguleux que Piolle pour mettre à nouveau les Conseillers Métropolitains en rangs serrés derrière la même politique idéologique qui a fait tant de mal au territoire. Une initiative sans succès car les élus de la majorité sont méfiants et ne savent pas à quelle sauce ils vont être mangés.


Laurent Amadieu avec Eric Piolle, Florent Cholat, Maire de Champagnier, affidé de Piolle
P. CARDIN S’ÉTAIT POURTANT HEURTÉ A LA RADICALITÉ DE PIOLLE
Etonnant de la part d’un Philippe Cardin qui avait été heurté par nombre d’opérations de politique politicienne de la majorité grenobloise. On se souvient de son écœurement quand la démagogie de Piolle et de ses amis s’était déversée à propos de la ZFE. Il avait écrit un mail à ses collègues pour tenter « d’infléchir la radicalité de Piolle » estimant que l’expression « cadavre » qu’il avait utilisé ne pouvait que heurter fortement compte tenu du travail effectué.
L’ÉVENTUEL RETOUR DE PIOLLE N’ARRANGE PERSONNE
Les mêmes voudraient aujourd’hui passer entre les gouttes et préparer un « troisième tour » – l’élection du Président de la Métropole – qui leur permette de garder le pouvoir. Or Piolle est un repoussoir autant dans les populations que chez les élus. Ils désirent faire la même chose, mais sans lui.
L’éventuel retour de Piolle ne les arrange pas. Ni Laurence Ruffin déjà encalminée par la faiblesse des soutiens. En réalité limités à ce qui reste des Verts/Ades du clan Avrillier/Comparat à la manœuvre. Mais les adeptes des coups tordus ont plutôt plombé sa campagne avec le sondage censé la servir.
R. AVRILLIER REFUSE DE PUBLIER LE RÉSULTAT DU SECOND TOUR
En refusant de publier les résultats du second tour du sondage qu’ils ont fait réaliser par Cluster17, ils introduisent une hypothèse sérieuse sur l’échec de leur candidate. Alain Carignon n’a pas manqué, avec un grand sourire, d’en faire état face à Jordan Guéant sur France 3 Alpes. Pour justifier de cette opacité, le chantre de la transparence, Raymond Avrillier, répond sur son site s’arroger « un droit à publier et un droit à ne pas publier » ! La Tartufferie est à son comble.

Pour GrenobleMag, les révélations du Postillon embarrassent la majorité municipale 
L. LHEUREUX, Y. MONGABURU, N. BÉRON-PEREZ ABANDONNENT RUFFIN
Le maintien de Piolle dans le jeu accentuerait les divisions des Verts. Lucille Lheureux, la fidèle Adjointe est – pour l’instant – toujours en congés maladie d’élue depuis le sort qui lui a été réservé : menaces, intimidations… Yann Mongaburu, l’autre ex étoile montante a disparu des radars, tout comme un homme clé du PCF, Nicolas Béron-Perez, ex Vice-Président au logement de la Métropole. Ne s’accrochent que ces élues qui veulent garder leur poste : Keira Capdepon, Céline Deslattes, Margot Belair… Les raisons sont connues.
A. BRUNON (LFI) MET ALAN CONFESSON (LFI) EN COLÈRE
Côté LFI, Allan Brunon, soutenu par la Députée Elisa Matin a pris le leadership de ce camp, suscitant la colère d’Alan Confesson, de son ex compagne Emilie Marche, Conseillère Régionale, tous deux exclus du parti. Un Confesson, qui, comme Lucille Lheureux chez les Verts évoque des « insultes, menaces, agressions verbales », jusqu’au « harcèlement » et à la suspicion permanente, ainsi que l’utilisation de la diffamation comme « arme argumentative ».
HAKIM SABRI (Verts/LFI) RECONNAIT L’INTERÊT SINCÈRE DE CARIGNON POUR LES GRENOBLOIS
La Marie Chantal de Piolle s’étonne que ses généralités vaporeuses sur « la coopération, la santé » et on ne sait quoi, paraissent une autre planète et empêchent sa campagne de décoller. Ah ! Ces ploucs de Grenoblois qui ne comprennent rien ! Le retour de Piolle dans ce champ de mines ne devrait pas contribuer à désamorcer les conflits….

Ce commentaire de Hakim Sabri, ex Adjoint au Maire (Verts/LFI) de Piolle publié sur Facebook a fait beaucoup parler à Grenoble 

Pour éviter toute ambigüité sur « le lieu improbable », Alain Carignon a publié sur sa page Facebook le diner auquel il a participé samedi soir avec Anouchka Michard et leur ami Boubakar Tounkara au restaurant Africain chez Pascal, on distingue au fond, à une autre table, Hakim Sabri, ex Adjoint au Maire d’Eric Piolle 
L. RUFFIN AFFAIBLIE PAR TOUTES LES DIVISIONS
À cette heure la majorité sortante continue à se déliter. On voit mal comment Laurence Ruffin, contestée sur la sincérité de ses affaires, contestée par une partie des Verts, abandonnée par LFI, pourrait paraitre renforcée par la présence d’un Eric Piolle qui hérisse tout Grenoble.
ET SI ELLE DÉVISSAIT COMME JÉRÔME SAFAR ?
« Mesurer le point de départ d’une campagne avec une tête de liste peu connue du grand public. Le résultat est satisfaisant et ne peut que s’améliorer, puisque la campagne de Laurence Ruffin ne fait que commencer » écrit, pour se rassurer, Raymond Avrillier sur le site de l’ADES. Et si , au contraire, ce « point de départ », était un sommet depuis lequel la candidate de Piolle dévisserait comme Jérôme Safar (PS), le successeur désigné de Michel Destot en 2014 ?
COMMENT L’EMPÊCHER D’EMPRUNTER LE MÊME TOBOGGAN ?
À ce stade de la campagne toute la nomenklatura locale, accrochée à son pouvoir, tétanisée par les révélations, les affaires et les divisions, se pose avec angoisse la question et ne trouve pas de réponses pour empêcher Laurence Ruffin d’emprunter le même toboggan.
				
	