GRAND RÉCIT – Mis sous pression, les sous-traitants du secteur sont contraints de prendre des mesures drastiques. Ces PME cherchent aussi à se diversifier. Leurs dirigeants témoignent.
La grande famille de l’industrie automobile, qui représente plus de 300.000 emplois en France, se rassemble une nouvelle fois à Paris. Mais c’est l’inquiétude qui dominera mardi à la Cité des sciences de la Villette, lors de la journée consacrée à la filière, organisée par la PFA (plateforme automobile qui regroupe les métiers du secteur). Qu’ils soient constructeurs, équipementiers ou fournisseurs dans des métiers aussi divers que la métallurgie, la mécanique de précision, la plasturgie ou l’électronique, tous connaissent la situation critique de leur industrie en France, et plus largement en Europe. Outre-Rhin, c’est un électrochoc : 51.000 postes ont été supprimés en un an dans ce secteur clé.
En France aussi, les emplois industriels n’ont cessé de fondre dans l’automobile ces quinze dernières années. Les régions fers de lance, comme les Hauts-de-France (- 39,6 %), le Grand Est (- 43,9 %), la Bourgogne-Franche-Comté (- 40,9 %), Auvergne-Rhône-Alpes (-22,5 %) et l’Île-de-France (- 40,3 %)…
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