- Dans « Sept à huit » sur TF1, Michel Sardou est interrogé sur l’utilisation de sa chanson culte par le Rassemblement national.
- Il dit ne pas avoir donné son autorisation et assure ne pas être récupéré, tout en livrant un regard inquiet sur le mécontentement ambiant.
- Le chanteur recevait Audrey Crespo-Mara dans sa maison de Bormes-les-Mimosas (Var).
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Sept à huit
C’est une chanson qui accompagne nos mariages, soirées et désormais… les meetings du Rassemblement national. Les lacs du Connemara, chantée il y a de cela plus de quarante ans par Michel Sardou, a été reprise de nouveau en septembre dernier, en ouverture des rassemblements du parti à la flamme. Une situation dont n’avait aucune idée Michel Sardou, qui s’est confié dans « Sept à huit ». « Je ne savais pas », assure-t-il à Audrey Crespo-Mara dans la vidéo visible en tête d’article, assurant par que Marine Le Pen ne lui a « pas demandé ».
Une récupération ?
De quoi donner l’impression pour beaucoup de voir le chanteur, qui n’a jamais caché son engagement à droite, d’être utilisé par le parti de la dernière finaliste de l’élection présidentielle. « Je ne suis pas récupéré, quel que soit le parti, assure-t-il. Si j’étais récupéré, je dirais ‘votez untel ou untel’. »
Tout le monde est mécontent.
Michel Sardou
« Je l’ai fait pour Chirac, oui. Parce que je l’aimais beaucoup. Je l’ai fait pour Sarkozy, parce que j’y croyais, (mais) pas pour les extrêmes », nuance le chanteur de 78 ans. Car s’il reconnaît que Marine Le Pen « plaît beaucoup au peuple », il ne mâche pas ses mots contre elle. « Elle dit beaucoup de conneries », tranche celui qui se revendique « gaulliste ».
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Cet entretien est aussi l’occasion pour Michel Sardou de revenir sur la situation politique du pays. « Je vois à la télé, tout le monde est mécontent de tout. Un coup c’est les taxis, un coup c’est les agriculteurs, un coup c’est les médecins, un coup c’est les infirmières, un coup c’est les artistes », énumère-t-il. Une colère qui pourrait, pour lui, mener à un danger politique. « Malheureusement, si on continue à être mécontent comme ça, on accouchera d’un extrême ».
Retrouvez l’intégralité de l’entretien de Michel Sardou avec Audrey Crespo-Mara dans la vidéo en tête de cet article.
La rédaction de TF1info | Propos recueillis par Audrey Crespo-Mara
