Crédité de 24% d’intentions de vote dans le premier sondage OpinionWay de LyonMag et Radio Espace, Grégory Doucet va tenter de rattraper son retard sur l’ancien président de l’OL, qui émarge à 47% en vue des municipales lyonnaises.

Elargir sa base électorale et surtout le faire savoir, c’est la première étape. Ce lundi dans le Progrès, le maire écologiste réalise une interview croisée avec la députée PS Sandrine Runel. Selon nos informations, leur alliance sera officialisée mardi.

Moins d’écologie, plus de social ? « Il ne s’agit pas de rosir le bilan. Il est riche en matière de politique sociale avec un renforcement des budgets de fonctionnement à destination de tous les acteurs. Est-ce qu’il faut aller plus loin ? Oui. Je pense à la question du logement. Cela va être une de nos priorités », déclare Grégory Doucet au quotidien lyonnais.

Mais l’édile ne veut pas non plus occuper l’espace médiatique, qu’il avait initialement prévu de déclencher en janvier : « Ce n’est pas le temps de la campagne. La priorité, ce sont les chantiers en train d’aboutir et notre bilan ».

Quant aux sondages, c’est Sandrine Runel qui en parle le plus longuement. L’ancienne adjointe de Grégory Doucet devenue parlementaire à l’été 2024 reconnait que « ce 47% (de Jean-Michel Aulas) peut faire peur. La candidature d’Aulas a fait une déflagration parce qu’il y a sa personnalité, que c’est quelqu’un de populaire, qu’il représente l’OL… Je ne vais pas m’emballer à six mois du scrutin. En 2019 à Paris, tout le monde donnait Anne Hidalgo (PS) perdante. Elle a été réélue par ceux qui vivent à Paris et profitent de la politique menée ».

Comment va-t-elle réagir en apprenant que les 47% d’intentions de vote des sondages Verian et OpinionWay proviennent bien d’un panel d’électeurs lyonnais ?