Par

Arthur Frand

Publié le

3 nov. 2025 à 14h59
; mis à jour le 3 nov. 2025 à 15h11

Des perturbations à prévoir sur les rails ces prochains jours ? C’est fort probable. Déjà confronté au scepticisme des voyageurs depuis son arrivée sur la ligne Marseille-Nice fin juin, l’opérateur Transdev va devoir affronter son premier mouvement de grève.

En effet, dans un communiqué envoyé ce lundi 3 novembre, le syndicat Sud-Rail indique qu’un préavis a été déposé à partir du mercredi 5 novembre 2025, 19h, pour une durée d’une semaine, jusqu’au 12 novembre, 8h.

De fait, la circulation sur les lignes régionales risque d’être fortement impactée, notamment en gare de Nice (Alpes-Maritimes).

La rémunération comme principale revendication

Pour justifier ce mouvement, le syndicat révèle avoir mené une consultation depuis plusieurs semaines auprès de ses agents. Les résultats sont clairs selon Sud-Rail : 88 % des agents se disent insatisfaits des réponses apportées par Transdev et 84 % appellent à la grève.

Mais quelles sont les revendications des salariés ? « La rémunération est la principale préoccupation. L’entreprise fait face à une crise sociale et un contentieux salarial urgent. Elle ne peut plus s’y soustraire », justifie le syndicat Sud-Rail. Ce dernier demande à être reçu de toute urgence. « L’entreprise doit apporter des réponses concrètes et immédiates à nos revendications », estime-t-il.

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Contactées, ni Transdev, ni la Région Provence-Alpes-Côte-d’Azur n’ont pour le moment répondu à nos sollicitations.

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Une mise en service récente

Cet appel à la grève tombe mal pour l’opérateur et la Région Sud. Cela ne fait que quatre mois, à peine, que Transdev fait rouler ses TER privés roulent sur la ligne Marseille-Nice en lieu et place de la SNCF. Un contrat important estimé à 800 millions d’euros.

La Région Provence-Alpes-Côte d’Azur a été la première à faire confiance à un opérateur privé pour la circulation de ces trains.

Ce dimanche 2 novembre, Renaud Muselier et ses équipes se félicitaient après un sondage de l’Ifop, soulignant que les habitants du Sud étaient parmi les plus attachés à leur région. Avec notamment cet argument : « une Région accessible avec deux fois plus de train et des abonnements 20 % moins chers. »

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