Hormis une pilosité clairsemée, rien ne transparaît sur l’avant-bras gauche de Robert Miran. Ici se dessinait autrefois poignard et parachute, les insignes tatouées de son service militaire effectué en 1976 au 8e régiment des parachutistes de Castres. « Il avait été fait à la plume et encre de Chine, à l’ancienne, mais c’était profond, au-delà du derme. C’était une connerie de jeunesse que je n’ai jamais assumée. D’ailleurs, je n’en avais jamais fait d’autres. »
Le Vandopérien a longtemps masqué ces effigies militaires. Ce retraité de La Poste, ancien pigiste photographe et aujourd’hui conducteur de bus scolaire, se souvient : « Dans les années 80, le tatouage est encore un…